6È JOUR DE LA CONFÉRENCE DES FORCES VIVES DE LA NATION: Que faisons-nous de l’histoire?

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Devoir de mémoire oblige! L’Hôtel PLM ALEDJO s’animait toujours des débats autour des différents points retenus pour la conférence de février 1990 dans quatres commisimsions notamment celle des affaires économiques dirigée par Nicéphore Soglo, des affaires constitutionnelles présidée par le professeur Maurice Ahanhanzo Glèlè, celle des affaires culturelles qui avait à sa tête Félix Essou Dansou, et la commission en charge de l’éducation confiée à Paulin Hountondji.

La crise financière, économique, sociale et politique qui a commencé vers 1986 a atteint son paroxysme et ébranlait le pouvoir du Président d’alors Mathieu Kérékou en 1989. Cette conférence venait donc à point nommé pour faire des propositions économiques au régime en place, afin de sortir de la crise.

Diffusée sur les ondes de la chaine nationale, tous les béninois de leurs casernes suivaient de près les débats. Même si la conférence s’est étendue sur plusieurs jours, les faits sont indissociables. Au cours des discussions, deux camps s’étaient constitués au sein des délégués de la conférence. Il y avait, d’une part, les partisans de la souveraineté de la conférence, et d’autre part, les proches du régime agonisant.

Jusqu’au 28 février où Mathieu Kérékou est revenu dans la salle où se tenait la conférence, tout le monde se demandait s’il allait accepter les décisions prises. Mais contre toute attente, Mathieu Kérékou était acquis à la cause et l’histoire ne peut qu’être racontée par un vieillard et donc Professeur Sébastien Sotindjo.

Belle histoire de notre pays le Bénin qui a marqué les esprits du moment. Mais malheureusement elle se heurte aux réalités dont sa négligence par la génération naissante ou par manque de son étude dans nos disciplines d’enseignements.

Pour preuve les réponses qui nous sont données par un étudiant à l’université de Parakou aux initiales A. M. sont désolantes. « Je sais que du 19 au 28 février il y a eu la conférence des forces vives de la nation. Mais sincèrement sans aller sur le net, je ne pourrai rien dire » nous informe-t-il.

Très belle histoire qui appelle à l’unité perd sa valeur. Pourtant le Bénin étudie la matière « Histoire » censée rappeler à la nouvelle génération ce qu’elle n’a pas vécu pour connaitre d’où elle vient. Que faisons-nous de l’histoire du Bénin ?

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