LIMOGEAGE DU MINISTRE AKPONNA: La parole lui a coûté son poste
On dit que « la parole est d’argent, mais le silence est d’or ». Pour Paulin Akponna, ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, sa parole lui a coûté cher. En effet, il a perdu son portefeuille ministériel au sein du gouvernement de la rupture ce jeudi 26 juin. Le limogeage fait suite à des déclarations controversées qu’il a tenues à Parakou le samedi 21 juin.
«Je crois que nous avons eu à faire à des siphonneurs du budget national portant sur des dizaines de milliards destinés à améliorer les conditions de nos populations». Ces mots ont été désapprouvés par le gouvernement, qui n’a pas tardé à réagir en le limogeant.
Toujours lors de son allocution à Parakou, le ministre a affirmé : «quand on sait que des fils de cette localité ont été mis à la tête de la gouvernance en matière d’eau et d’électricité au profit de nos populations. Des aventuriers politiques avec des ambitions démesurées, incapables d’honorer leur petit mandat.» Il a également ajouté : «ce que ces délinquants de la République avaient caché au président Patrice Talon est mis au grand jour».
Ces déclarations ont rapidement suscité des polémiques, entraînant la démission du ministre ce jeudi. José Tonato prend sa place, en cumul avec ses fonctions précédentes, selon le décret n°2025-327 du 26 juin 2025.
Paulin Akponna avait été nommé à la tête de ce ministère en janvier 2025, en remplacement de Samou Séïdou Adambi, qui avait été sanctionné par le Bloc républicain pour des «actes solitaires» visant à subvertir le fonctionnement des organes de la formation politique.
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