octobre 3, 2025

REPRISE DES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES: La dégradation avancée des routes secondaires inquiète

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À Parakou, « ville-carrefour », la reprise des activités pédagogiques est loin d’être un moment de quiétude pour les élèves et les enseignants. La dégradation avancée des routes secondaires transforme le chemin de l’école en un véritable parcours du combattant.

Les routes des quartiers de Titirou, Bah-Mora, Kpérou-Guéra et des alentours du Lycée Mathieu Bouké sont dans un état lamentable, et les récentes pluies ont encore aggravé la situation. Ces voies, majoritairement en terre, sont devenues impraticables, remplies de boue et de profonds nids-de-poule.

Les habitants de Titirou, et en particulier les élèves se rendant au CEG de la localité, font face à l’effondrement récurrent du pont reliant le quartier à Banikanni. Cet ouvrage, pourtant réaménagé, cède à chaque saison des pluies, rendant l’accès aux établissements scolaires périlleux, voire impossible.

Même constat pour les quartiers de Bah-Mora et de Kpérou-Guéra, qui souffrent cruellement du manque d’infrastructures routières. Les élèves et les enseignants doivent rivaliser d’ingéniosité et de prudence pour se frayer un chemin à travers la boue et les eaux de ruissellement. Les retards sont monnaie courante, ce qui affecte directement la fréquentation des classes.

Même le Lycée Mathieu Bouké, un des plus grands de la ville, n’échappe pas à cette réalité. Les routes menant à l’établissement sont dans un état déplorable, exposant les élèves à des risques d’accidents et de blessures. Les parents et les responsables d’établissements expriment leur vive inquiétude pour la sécurité des apprenants qui se rendent quotidiennement au lycée.

Face à cette situation alarmante, les parents d’élèves et les faiseurs d’opinions tirent la sonnette d’alarme. Si des projets de réhabilitation des grands axes sont en cours, il est urgent de ne pas oublier les quartiers qui, eux aussi, sont le berceau de l’avenir. La réhabilitation de ces routes de desserte scolaire est primordiale pour garantir la sécurité des apprenants et du corps enseignant.

Rebeca GOUNOU (Stg)

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