APRÈS SA LIBÉRATION: «Cette marche, elle a besoin d’avoir lieu» martèle Anselme Amoussou

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À peine sorti de sa garde à vue suite à la marche pacifique contre la cherté de la vie interceptée, Anselme Amoussou et ses camarades de lutte ne démordent pas. Droit dans ses bottes malgré les tenants de cette marche, le ton reste ferme. Cette marche aura lieu.

«On nous a libérés. La preuve que nous n’avons pas troublé l’ordre public a été établie ». C’était les premiers mots d’Anselme Amoussou relâché purement et simplement à la BEF dans la soirée de ce samedi. En effet, arrêté avec ses collègues et plusieurs militants pour défaut d’autorisation dans le cadre de la marche pacifique, Anselme Amoussou à sa sortie déclare : «on ne nous reproche rien. Nos auditions ont révélé qu’il n’y avait rien à nous reprocher et puis en fin de compte c’est le Préfet et certains zélés des agents de force de l’ordre qui ont créés les troubles à l’ordre public. Ce n’était pas notre intention, nous avons expliqué ce qui s’est passé. Nous avons montré et prouvé que nous avons fait les formalités qu’il fallait.»

Toujours prêts, la mobilisation reste de mise et la marche aura lieu. Anselme Amoussou : «nous sommes prêts aujourd’hui à jouer notre partition. La marche, elle sera reprogrammée, nous allons nous entendre, échanger entre confédérations et centrales syndicales avec nos militants et vous saurez à quelle date la marche va être reprogrammée. Parceque cette marche, elle a besoin d’avoir lieu.»

Pour ces confédérations et centrales syndicales, les béninois vivent la cherté de la vie; plusieurs béninois vivotent et cela mérite d’être dénoncé rassurent-ils.

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