CARTOGRAPHIE DE LA PHASE PILOTE DU RECENSEMENT GÉNÉRAL DE LA POPULATION ET DE L’HABITATION (INStaD): Toute l’équipe des recenseurs chevronnée à la tâche dans la commune de Parakou

Sans trêve ni repos, agents recenseurs, Chef d’équipe, superviseurs et élus locaux mettent les bouchées doubles pour atteindre les objectifs de l’opération de la cartographie censitaire lancée depuis le 29 Août dans trois communes pilotes du Bénin. À Parakou le 23 septembre dernier, le constat est reluisant et réjouit le coeur de la population.
Une descente dans la cité des kobourous a permis aux responsables de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), bras technique de l’opération, de constater l’évolution considérable des activités des agents recenseurs pour atteindre les objectifs assignés par le Gouvernement. Le Recensement Général de la Population et de la l’Habitation (RGPH) qui est à sa 5ème édition vise à avoir des informations précises sur la taille de la population, mais aussi, renseigner sur les besoins de la population en terme d’écoles, d’infrastructures routières, des salles de jeux, les besoins en eau potable voire même des infrastructures sociocommunautaires.
Pour le compte de cette phase pilote, les ménages à Parakou réservent un accueil chaleureux aux agents cartographes déployés dans tous les quartiers de cette commune. En témoigne les propos de Farid Orou Goga, Chef d’une des équipes de terrain : «nous travaillons de 07h à 20h30 et parfois même au delà puisqu’il y a des ménages qu’on ne retrouve pas en journée. Ce n’est pas un travail facile, mais en même temps c’est une passion pour nous d’affronter ces difficultés là.»
La cartographie pilote du RGPH5 demande la contribution commune de tous et le concours des élus locaux, des faiseurs d’opinions et même des religieux, ne fait pas piètre figure pour atteindre les objectifs de cette opération. ADAM Abdoulaye est Imam à TITIROU 1. Il affirme : «nous connaissons bien cette opération. Il y a environs 10 ans que moi je l’ai vécue. J’ai mobilisé déjà mes fidèles et tout mon alentour pour la cause de cette opération. Je pense qu’ils sont prêts et reçoivent déjà les agents dans les menages non visités». La détermination dans sa déclaration montre combien en tant que Chef religieux, le travail est fait de son côté et continue d’ailleurs d’être fait pour que tout son alentour soit recensé.
Les agents cartographes rencontrés prennent le soin d’expliquer l’intérêt de l’opération aux ménages qu’ils visitent. Ils ont le soutien des superviseurs de l’INStaD et même des chefs quartiers, qui les accompagnent même dans les ménages pour l’opération. «J’ai fait le tour des trois équipes dont j’ai la charge. Les agents sont vraiment dévoués pour le travail. J’ai parcouru plusieurs ménages avec eux et je pense que les objectifs assignés seront atteints» a rassuré Richard Boton, superviseur des équipes 16, 17 et 18 dans la commune de Parakou.
De son côté, Corneille Dessouassi, superviseur des équipes 19, 20 et 21, rappelle que les agents, non seulement sont dévoués, mais, font également un travail de qualité dans leurs PZD (Pré zone de dénombrement.) «En terme de qualité, les informations sont justes après le contrôle qu’on a eu à effectuer dans nos pré zones de dénombrement.» informe-t-il.
Au regard de cette troisième supervision qu’organise l’INStaD pour le compte de cette opération à près l’étape de Cotonou et Covè, le constat est reluisant dans la commune de Parakou. Après la phase pilote, elle s’étendra aux soixante quatorze autres communes du pays.