CEREMONIE D’HOMMAGE AUX DEFUNTS: Que signifie une minute de silence ?

Une minute de silence est un moment de recueillement pendant lequel, debout le plus souvent, on s’abstient de parler en signe d’hommage aux disparus. Il s’agit d’un évènement qui est suivi par de nombreuses personnes et qui se fait dans plusieurs pays.
Observer une minute de silence, il s’agit d’un temps de recueillement dont la durée est généralement de 60 secondes. Ce moment permet de rassembler des individus aux croyances variées, un groupe social, une famille, un peuple de réaliser une opération commune sous une même pensée. Elle est faite en la mémoire des victimes d’une catastrophe ou pour commémorer une personne disparue. Cette minute a été imaginée et créée afin de remplacer les différentes prières, qui sont un geste religieux.
Le socio-anthropologue Prudent FAGNIBO élucide : ‘’ c’est une manière de manifester sa reconnaissance à l’être qui a vécu longtemps parmi nous pour dire que son départ n’est pas une joie. C’est avoir une pensée à l’endroit de l’illustre disparu. C’est de considérer qu’à travers cette minute de silence, cette personne morte est avec nous à travers l’air qui circule ; le silence’’.
C’est pourquoi Jean d’Ormesson affirme que s’ : ‘’il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants.’’ Emil KAKPO juge l’apporté de la chose : ‘’pour rendre hommage aux chers disparus, on a le choix. Un beau discours ou bien une minute de silence. Cela a un énorme avantage et personne ne dit de conneries pendant 60 secondes’’.
La minute de silence est un moment de vie sociale intense, fondée sur une absence de mouvements et de paroles, et ceci dans le but de commémorer un événement ou rendre hommage à une personnalité disparue ou aux victimes de catastrophes. Elle se termine quand celui qui l’a engagée effectue un signal. Lorsqu’on s’abstient à ce geste, cela peut créer des préjugés sur l’individu. Le socio-anthropologue explique : ‘’le simple fait de savoir qu’on doit faire une minute de silence et qu’on ne le fait pas, ça porte à croire que l’on adhère à la mort du disparu. Donc ça devient une contrainte psychologique’’Du propos de l’homme de Dieu de la Fondation Excelle pour Christ de Parakou Georges TCHAPO, aucun lien avec la Bible. Il précise : ‘’pour ma part ce n’est pas biblique mais c’est la tradition et c’est juste un signe de révérence pour se souvenir de la mémoire de la personne à cause des actes qu’elle a posés’’.