CRIS DE DÉTRESSE DES VENDEURS A L’APPROCHE CHAQUE FÊTE: Est-ce de l’hypocrisie ?

À chaque veille des fêtes religieuses notamment la Tabaski ; le Ramadan ; la Noël et même le nouvel an, les commerçants, les couturiers et les coiffeuses se plaignent du manque d’affluence des clients. Ces cris de détresses répétitifs semblent être de l’hypocrisie.*
Des lamentations, des cris de détresses et autres sont autant de constats observés dans les ateliers de coutures, coiffures et dans les marchés à la proche des fêtes. Une hypocrisie ? Selon ces derniers, à la veille de chaque fête, les choses ne semblent pas trop bouger, les commerçants se plaignent du manque d’affluence des clients à part les points de vente de moutons qui s’animent de peu d’acheteurs dans presque chaque quartier. Les coiffeuses affirment : « nous sommes loin de l’ambiance habituelle, à pareil moment dans les années antérieures, il y avait de l’affluence mais cette année rien ne marche ; les clients ne viennent pas ; je dors, je me réveille ; la galère est trop l’année passée est mieux ». C’est le même son de cloche dans les ateliers de couture : « on a gagné un peu mais ce n’est pas comme pour les années antérieures ; c’est un peu difficile les clients ne viennent pas comme au paravent ». Idem dans le rang des commerçants : « nous sommes là on ne dirait même pas que c’est la fête ; les gens ne viennent pas acheter ; l’année passée était mieux ». A l’issu de toutes ces observations, l’on peut comprendre que ces afflictions deviennent répétitives à chaque nouvelle occasion festive.
Pour eux, l’économie du pays détériore d’année en année. À quand la fin de ces cris de détresses si l’on sait que c’est une nécessité et une obligation à chaque ménage d’organiser la fête selon les moyens ? Si l’on doit se plaindre à l’approche de chaque fête et rien ne change, quand est-ce que ça va marcher ?