CYBERHARCÈLEMENT AU BÉNIN: La lutte implacable de Majoie HOUNDJI a une profonde racine

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Majoie Houndji à l’Etat civil, est une journaliste, activiste, influenceuse, biographe bénévole Wikipédia et entrepreneure béninoise. Son parcours élogieux retient toutes les attentions et donc; fait parler d’elle. Elle obtient une certification nationale qui confirme sa formation en journalisme option radio et multi medias au terme d’un examen national. Elle continue son chemin dans ses études et vise des diplômes universitaires de taille car pour elle, les études sont importantes pour l’avenir. Membre de féministes contre le cyberharcèlement l’une des ONG de lutte contre les cyberviolences les plus connus en Europe, elle fait partie de plusieurs d’autres organisations telles que: Open Conscience et Têtes pensantes (mentor). Depuis 2022, elle est comptée parmi les alumni Yali Dakar. Elle a été Tedx Speaker en 2021 et se fait une renommée internationale dans plusieurs médias internationaux tels que le média allemand DEUTSH WELL (DW).

Faisant partie des premières personnes ayant été cyberharcelées aux Bénin, Majoie Houndji devient pionnière de la lutte contre le cyberharcèlement au Bénin et en Afrique de l’Ouest. Reconnue comme une icône de cette lutte par plusieurs, elle devient populaire aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Elle a un intérêt pour le social, l’autonomisation des jeunes par le pouvoir de l’internet et l’environnement. Suivi par plus de 300 000 personnes sur les réseaux sociaux, elle a le soutien de plusieurs personnalités publiques et politiques.

En dehors du Web, elle travaille à la direction générale d’une microfinance très connue de la place comme journaliste d’entreprise, innovatrice et communicante et à récemment commencé par travailler en tant que rédactrice Web à la maison de production Fairyland studio à temps partiel.

Tout a commencé en 2017 nous relate-t-elle: «après avoir fait partie des premières personnes victimes de cyberharcèlement au Bénin à cause de ma petite poitrine, j’ai compris l’inexistence d’un combat contre ce fléau. Me retrouvant après mon cyberharcèlement, j’ai décidé de prendre ce vécu et de lutter contre ce fléau afin que plus personne ne vive la situation que j’ai vécue et qui a failli me coûter la vie.» À l’époque, le cyberharcèlement était inconnu par le public béninois et des pays de la sous-région, avec très peu d’informations en ligne, la plupart en dehors du web africain. «C’est ainsi qu’a commencé ma lutte par la sensibilisation virtuelle basée sur mon histoire, l’expérience des autres, les informations qui prouvent que le cyberharcèlement existe sous d’autres cieux mais également sous nos yeux mais qu’on préfère l’ignorer.»

De 2017 à 2021, les lignes ont bougé grâce à sa lutte contre le cyberharcèlement. Ce combat a intéressé plus d’un: «de 60 000 à plus de 300 000 sur les réseaux sociaux avec plusieurs personnes qui croient en son existence. Raison de plus pour moi de continuer ma lutte sans répis même si c’est avec mes propres moyens et sans aide. À partir de 2021 mon combat s’est extériorisé avec l’apport de plusieurs ONG qui conscientes de l’existence de la chose et conscientes de l’inexistence de l’information, me font appels pour des conférences données en ligne ou en présentiel. En 2021, pour la première fois depuis le début de mon combat, j’ai été invitée à la télévision pour participer à une émission et parler de ma lutte contre cyberharcèlement.»

En 2022, la lutte s’est intensifiée et beaucoup de médias internationaux et locaux y ont participé. «On commence par reconnaître le travail qui a été réalisé et j’ai été fière en tant qu’ancienne cyberharcelée d’être reconnue pour mon travail dans la lutte contre ce fléau comme une icône et une pionnière dans cette lutte. Aussi, les conférences dans les associations et sans les associations se sont intensifiées. J’ai eu droit à un Wikipédia et à des soutiens moraux et émotionnels d’envergure internationale qui prouvent l’importance de ma lutte et l’implication. En 2022, j’ai été sélectionnée pour participer à une formation et devenir alumni Yali Dakar afin de pouvoir mieux lutter contre le cyberharcèlement. Ça a été un moyen pour moi de continuer.

En 2023, l’internationale est séduite par la tournure de la lutte. Bilan, nous avons à l’heure actuelle plusieurs personnes qui ont manifesté leur intérêt pour mon combat au Bénin, au Gabon, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Cameroun, au Togo, au Congo etc. La lutte continue son chemin avec la bénédiction de plusieurs personnes et on espère en faire davantage cette année.

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