DÉBUT DU JEÛNE MUSULMAN: Les produits alimentaires flambent de prix

Comme à chaque année les denrées alimentaires augmentent de prix à l’approche du mois de ramadan, les fidèles musulmans sont confrontés à des difficultés de ravitaillement pour le jeûne dans les marchés. À Parakou, les fidèles musulmans se plaignent de la flambée des prix.
Tout compte faire, les fidèles musulmans ont l’obligation de jeûner et de rompre leur jeûne. Peu importe le prix, ils sont obligés de faire les emplettes pour l’occasion. À deux semaines du mois de Ramadan déjà les choses changent dans les marchés, super marchés et dans les boutiques de quartier.
Nous sommes au marché international Arzèkè de Parakou. Les clients demandent les prix des produits et d’autres vendeurs invitent à s’approcher de leur étalage. Approchée de dame Safiatou qui vient d’acheter de la tomate fraîche, elle nous donne ses impressions: « la tomate que j’ai achetée dans ce même marché la semaine dernière à mille francs, je viens de la prendre à mille cinq cent francs. C’est déplorable et c’est ainsi chaque année quand nous sommes en période de jeûne. Les prix des produits montent d’un seul coup ».
Pour les fruits c’est pire selon des intervenants. Rafiou n’arrive pas à comprendre comment les bonnes dame peuvent agir de la sorte dans un mois sacré de tolérance et de partage.
« Je suis venu ici pour acheter également des fruits pour rompre le jeûne. Mais les prix me laissent sans voix. Ils font ça exprès pour s’enrichir certainement. Avec la morosité économique de ce pays, c’est juste malheureux » a t-il laissé entendre.
Les vendeurs quant à eux, expliquent que ce n’est pas de leur faute. Le problème se trouve au niveau des grossistes.
Pour pallier ce problème que rencontrent les fidèles musulmans à l’approche du mois de Ramadan, les autorités doivent prendre leur responsabilité et réguler le secteur propose Rafiou un fidèle musulman rencontré dans la cité de Kobourou.
Tout le monde n’a pas les moyens de faire les provisions avec la hausse de prix des produits. Il y en a qui rentrent bredouilles faute de moyens.
Aux autorités de venir en aide à la communauté musulmane et même tout le reste. Même les non musulmans en souffrent aussi puisque le marché est le mélange de tous.