DÉGÂTS DES TRAVAUX SUR LES PONTS DE HÊVIÉ, COCOTOMEY ET PAHOU: Les populations appellent le ministre Tonato au secours

La saison des pluies de cette année laissera des souvenirs marquants pour les populations de certaines localités de Ouidah, Tori-Bossito et Abomey-Calavi. La cause , une inondation occasionnée par la non prise des mesures environnementales idoines par les entreprises en charge des travaux dans les secteurs. Les sinistrés ne sachant plus à quel saint se vouer en appelle au soutien du ministre du cadre de vie.
C’est un calvaire que vivent les populations installées dans les périmètres du lac notamment dans les communes de Ouidah, de Tori-Bossito et d’Abomey-Calavi. L’eau a envahi de façon inhabituelle des concessions pourtant jamais inondées depuis plus d’une trentaine d’années. Et pour cause, les travaux sur les ponts de Hêvié, Cocotomey et Pahou. Les sinistrés pointent du doigt les entreprises en charge de ces travaux qui, n’ont pris aucune mesure à impacts environnementaux sur les chantiers dont les travaux durent étrangement plusieurs années. Approchés, les sinistrés expliquent que le couloir de circulation du lac a été bouché sur le pont de Pahou et de Hêvié. Ce qui a entrainé le débordement du lac qui a envahi les maisons environnantes. Plusieurs demeures sont endommagées ainsi que des commerces interrompus avec des conséquences désastreuses sur les populations.
Les souffrances endurées par les habitants de Cococodji, Pahou, Gakpé , Womey-Sodo et d’autres localités touchées par les inondations consécutives à la construction des ponts de Hêvié, Cocotomey et Pahou sont énormes. Des familles entières et des entreprises ont été contraints de quitter leurs habitations, laissant derrière eux des villages sinistrés. Des initiatives prises par l’Association des sinistrés mise en place et présidée par Salomon Dossou et d’autres répondants des populations n’ont pas encore prospérées. Pour avoir gain de cause, les populations victimes de cette inondation monstrueuse interpellent le ministre des travaux publics et du cadre de vie afin que l’État puisse prendre des mesures concrètes pour remédier à cette situation.
La Rédaction