DEMANDE D’ASSISTANCE NOCTURNE À PARAKOU: «Au secours», un cri de détresse sans secours

À Parakou, les hommes sans foi ni loi ne cessent d’opérer à des heures tardives. Ils ont pour proie, ceux qui viennent des voyages ou qui sortent pour des urgences. Mais quand ceux ci tombent dans leur mailles, le premier cri qu’ils poussent est «au secours». Mais malheureusement, aucun bon samaritain ne sort pour véritablement les assister.
Le témoignage du sieur OGOUGBÉ NESTOR a fait froid «hier nuit vers 1h, j’ai entendu vers les encablures de l’université un cri de détresse « au secours » pendant que je me rendais à la cafétéria. Je vous assure que personne n’est sortie. La rue était déserte. C’est déplorable. Si c’était à Cotonou, c’est tout le quartier qui sortirait» déplore-t-il.
Quand le cri d’alerte ou d’appel au secours reste sans secours, il y a de quoi à s’interroger sur l’humanisme de nos jours.
Certains pouvaient se demander ce que la victime fait dans la nuit mais le mal soit la maladie n’avertit pas de l’heure de son arrivée. Le malheur n’arrive pas qu’aux autres. Mais il est dit que «l’homme n’aura qu’à récolter ce qu’il a semé» allons au secours des autres pour être secouru en son temps.