DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE AU BÉNIN: Fadel ABOUBAKAR indique la voie de sortie

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« Après avoir serré leurs ceintures, les béninois doivent désormais se retrousser les manches.

Le Bénin a depuis quelques années désormais, amorcé une marche courageuse vers son développement.
Ces quinze dernières années ont été marquées par des réformes et des actions de tous genre visant à améliorer sensiblement les conditions de vie des béninois tout en créant de nouveaux défis et nouveaux challenges.

C’est dans cette dynamique d’émancipation et de développement que l’un des derniers crédos des béninois fut ces dernières années de se serrer les ceintures afin d’accroître leurs revenus et de consolider l’économie nationale.
Cependant si le travail bien fait, la hiérarchisation des dépenses, l’esprit de discipline deviennent de plus en plus une culture chez nous, il ne faudrait pas perdre de vue que les béninois devront aller encore bien au-delà de ces concepts.

Désormais en effet, le terrain est balisé grâce à la rationalisation des dépenses, à la discipline collective, à la modernisation de notre administration publique et surtout à la paix qui est une valeur ajoutée en matière de développement durable.
Les populations béninoises, leur faune et leur flore, sont plus que jamais apte à recevoir des actions audacieuses et innovantes en vue de propulser l’économie béninoise et la solidarité collective et faciliter une avancée audacieuse vers la lutte contre la pauvreté, le rayonnement économique, l’amélioration des sciences et techniques et bien plus.

Mais nous n’y arriverons pas si dans les dix prochaines années nous ne faisons pas encore un peu plus le sacrifice ultime, celui qui permet à tous les fils et à toutes les filles de ce pays, de l’intérieur comme de l’extérieur de résoudre par eux même leurs propres défis afin de créer sur nos terres notre propre providence ; nous devons nous retrousser les manches.

Nous devons profiter de chaque minute et de chaque seconde pour travailler encore un peu plus, un peu mieux.
Nous devons le faire au quotidien jusqu’à ce que cela devienne une culture et une tradition que nous laisserons à la postérité.

Plus de place pour le fainéantisme, nous devons oser, innover, entreprendre et injecter dans l’économie locale.
Nous devons surtout noter que notre état n’est plus providentiel et que la politique n’est pas la seule source de revenus ; d’ailleurs elle ne devrait même pas l’être. Avec un peu de rigueur en nous même, un peu d’organisation, un sens élevé de patriotisme puis de la solidarité, nous pourrions relever autant de défis qui s’imposent à nous.

C’est pour cela que j’invite tous mes compatriotes à l’orée de ces cinq prochaines années qui marqueront encore un nouveau pan de notre histoire commune et de notre volonté manifeste de moderniser notre pays, à nous retrousser les manches afin d’affronter les obstacles. »

Fadel ABOUBAKAR

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