ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2023 AU BÉNIN: Le parti MPL apporte du sang neuf au parlement

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Les partis politiques Bénin s’arment déjà pour les législatives de janvier 2023. Le parti Mouvement Populaire de Libération comme toutes les autres formations politiques régulièrement enregistrées, prépare également les prochaines élections législatives mais avec quelques inquiétudes. Ce dimanche 22 mai 2023, le Secrétaire général et porte parole du parti MPL répond à nos questions sur les préparatifs à leur niveau.

Les combats et missions à mener au sein de ce parti restent énormes et importants. Le porte parole fait part des inquiétudes de son parti pour les législatives. «Nous sommes inquiets parce que participer à une élection de nos jours devient l’exception au lieu de la règle dans le jeu démocratique. Néanmoins, nous affûtons nos armes espérant que la rencontre du médiateur avec les formations politiques que nous sommes puisse véritablement impacter pour une bonne organisation de cette élection. Le Chef l’État a donc l’obligation d’éviter cette mélancolie des événements passés à ce peuple qui peine déjà à remplir le panier de la ménagère» a-t-il fait savoir.

Ainsi, deux objectifs principaux motivent le parti MPL à prendre part à cette élection, dont «remettre au peuple béninois son parlement séquestré depuis les malheureux événements de 2019; ensuite renouveler la classe politique en imposant du sang jeune. Il y en va de l’intérêt de notre nation» martèle Bani Romaric Korogoné. Il est temps pour la jeunesse de revendiquer ce qui lui revient de droit à l’Assemblée nationale selon le porte parole. Nous sommes jeunes, nous voulons des jeunes, mais il nous faut véritablement des jeunes ayant l’ambition de faire autrement pour se démarquer de l’ancienne pratique politicienne et priorisant l’intérêt général de la nation ». Toujours selon le Secrétaire Général « Notre rôle en tant que leader politique est d’autant plus important parce que nous venons d’une circonscription électorale qui représente le poumon économique de notre pays à travers son coton. Nous sommes nés et avons vécus avec des parents cotonculteurs. Le constat est que depuis que nos parents produisent ce coton, nous ne pouvons pas énumérer un seul modèle de réussite dans le domaine. Nous sommes alors dans le droit de penser qu’il y a une apathie politique et une absence de loi fondamentalement en faveur de nos parents. Au MPL, nous ne sommes pas des opposants de fait. Nous sommes une opposition de conviction parce que notre opposition ne repose pas sur des querelles intestines ou sur le bouleversent des rapports de forces. Nous sommes opposés au régime du Président Talon parce qu’on l’attendait sur des axes autres que ce qu’il priorise depuis son avènement. Je me rappelle de cette phrase de l’un de mes professeurs à l’Université qui lui a valu tous mes respects mais qui subitement est ancré dans ce régime passant même de député à président d’institution. Cet éminent professeur avait dit:«le Bénin n’a pas un problème de texte mais plutôt un problème de tête». Je m’inscris dans cette droite ligne pour dire que nous aurions voulu voir le président Talon dans les réformes agraires que textuelles. Pour un pays pauvre comme le nôtre, la priorité doit se reposer principalement sur l’autosuffisance alimentaire, assurer a sa population les 3 repas quotidien et s’assurer que ses besoins élémentaires soient respectés. Car, nous estimons qu’il y a des réformes inhérentes au pays riche et celles appropriées au pays pauvre» précise-t-il.

Le parti Mouvement Populaire de Libération appelle la jeunesse à contribution pour un combat commun et pour l’intérêt de tous. « C’est donc pour nous jeunes, le moment de mettre de côté nos divergences et de penser au développement de notre pays. Ce développement passe obligatoirement par l’union autour d’un idéal commun. J’appelle enfin la jeunesse beninoise en général et celle de la 2ème circonscription électorale en particulier à se faire confiance. Nous avons un rôle très important à jouer dans la société et cela commence dès maintenant et les élections de janvier 2023 doivent entériner cela».

Enfin, j’appelle le Chef de l’État, seul garant de la paix dans notre pays à se plier en quatre s’il le faut pour permettre véritablement à toute l’opposition de participer à cette élection. À écouter le cris de cœur des populations et à trouver le juste milieu des propositions faites au médiateur. Tous les regards sont désormais tourner vers lui.

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