EXTENSION DE LA SÉRIE LITTÉRAIRE AU BÉNIN: Quelle place pour les langues nationales ?
L’école béninoise semble être à l’image de la citation de Lavoisier qui stipule : «Rien ne se perd, rien ne se créé tout se transforme». Une note de service prise par l’ancien Ministre des Enseignements Secondaires Mahugnon KAKPO depuis février 2020, refait surface à cause de son application au titre de la rentrée scolaire en cours.
Il s’agit de l’extension de la série littéraire désormais dès la classe de 6è contrairement aux années précédentes où le choix se fait dès la classe de 4è.
Il faudra donc attendre le second cycle pour pouvoir choisir soit une série littéraire, scientifique ou économique. Si depuis la 6è les élèves doivent commencer par apprendre les langues étrangères, il urge de se demander pour quelle utilité ils doivent choisir, une fois en terminale, les épreuves facultatives dont les langues nationales pour le compte de l’examen du baccalauréat.
Au Togo par exemple, malgré l’insertion de la langue étrangère notamment l’anglais, l’allemand et l’espagnol dans le système éducatif, au côté, il y a aussi l’étude de l’Éwé dès la 4è. Les messages pour une alphabétisation de tous deviennent-ils des formalités ? Acclamation et ovation s’il s’agit aussi, aux côtés de ses langues étrangères, de l’insertion d’au-moins une langue nationale selon son utilité dans la région du pays.
Il faut attendre la terminale avant de choisir une langue de son pays et espérer réussir pour faire ses preuves. Même si l’État est une continuité, il serait bien que le nouveau locataire jauge la portée de la note ancienne afin de voir quelle transformation faut-il y apporter et ce, pour une véritable alphabétisation de tous aux côtés des langues étrangères.