FLAMBÉE DE PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES SUR LE MARCHÉ: Le code de l’impôt est innocent selon le DGI

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L’augmentation du prix des produits agricoles sur le marché, reste une opération difficile à résoudre par la population et la mise en application du nouveau code général des impôts ne serait pas à la base de cette hausse sur le marché selon le Directeur général des impôts du Bénin. Nicolas Yenoussi a tenté d’expliquer les raisons des hausses de prix sur le marché, sur une émission le mercredi 02 février 2022.

La Covid-19, en dehors de ses complications liées à la santé dans le monde, se fait également sentir dans le panier de la ménagère. « Les impôts n’ont pas augmenté. La crise sanitaire du Covid-19 a entraîné une forte pression sur les industries au plan mondial» a fait savoir le Directeur général des impôts.

Il poursuit en ces termes « … par exemple, les frais de transport des conteneurs de l’étranger à Cotonou aujourd’hui, le prix a triplé et donc à partir du moment où le commerçant importateur a supporté des frais de transport plus élevés, il est normal que le coût soit élevé et qu’il le répercute sur son prix de vente» a expliqué Nicolas Yenoussi, le Directeur général des impôts sur la situation des hausses de prix des produits sur le marché.

En revanche, les plaintes des vendeurs et des acheteurs sont axées sur les nouveaux taxes et frais à payer à la douane avant de faire entrer les produits au pays. La population se plaint ainsi de la morosité économique et de la hausse des prix de produits sur le marché. Les vendeurs, quant à eux se plaignent de la mévente. « pas d’augmentation de salaire et de nouveaux taxes sont prélevés sur notre salaire. Pour couronner le tout, vient s’ajouter la cherté des prix sur le marché. Les autorités doivent penser à la population et aider améliorer les choses» a laissé entendre un anonyme dans son propos. Plus loin dans la ville, Ferdinand, un conducteur de taxi moto confie ses peines « la situation est critique désormais au Bénin, il y a des familles qui se contentent difficilement d’un repas par jour. Avec de petits jobs qui ne paient pas bien et la cherté de la vie que peut-on apporter à sa famille ??» se demande t-il. « si rien n’est fait, on risque de revivre la situation des années passées avec le feu Kérékou. Les gens ont déjà commencé par voler de la farine dans moulins. C’est sérieux ce que je dis» insiste-t-il dans son propos.

Aux grands maux, les grands moyens dit-on et l’État, déjà prend la situation à bras le corps à travers des décisions anti-cherté pour le bien-être de sa population.

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