GUERRE FROIDE ENTRE TALON ET TCHANI: La CEDEAO joue-t-elle la carte du silence ?

La crise entre le Bénin et le Niger, née de la décision de la CEDEAO de fermer les frontières contre le Niger suite au coup d’État, s’enlise dangereusement. Le Président béninois, Patrice Talon, en respectant la décision collective, a durci le ton contre le Niger et ordonné la fermeture de ses frontières avec le pays voisin.
Colère de Tchani et bras de fer diplomatique
La levée de la sanction de la CEDEAO n’a fait qu’exacerber la colère du Niger. Si Niamey a ouvert ses frontières côté Nigéria, il n’en a pas fait de même du côté du Bénin, envenimant les relations bilatérales.
Les populations des deux pays en subissent les conséquences au quotidien, avec des tensions croissantes et des incidents récurrents à la frontière. La situation est particulièrement difficile pour les voyageurs, avec la fermeture de la voie fluviale par le Bénin.
La CEDEAO muette face à l’escalade des tensions
Face à l’intransigeance des deux chefs d’État et aux souffrances des populations, la CEDEAO brille par son absence. Son silence assourdissant interroge sur son rôle et son efficacité. La démission du Niger de l’organisation a-t-elle brisé ses ailes ?
Alors que la frontière entre le Nigéria et le Niger est ouverte, la CEDEAO tarde à réagir officiellement. Le Président de l’organisation est certes en contact avec les deux chefs d’État, mais aucune communication officielle n’a été faite.
L’urgence d’une solution pour les populations
Les citoyens béninois et nigériens, premières victimes de cette crise, paient déjà un lourd tribut. Il est urgent que la CEDEAO sorte de son silence et s’implique activement pour trouver une solution pacifique et durable à cette crise qui menace la stabilité de la région.