HAUSSE DES PRIX DU CIMENT À NATITINGOU: Entre réalité et justifications

Le prix du ciment à Natitingou a connu une récente augmentation, passant de 83 000 à 88 000 francs CFA la tonne, en dépit d’un arrêté interministériel fixant un prix plafond. Une enquête de la direction départementale de l’industrie et du commerce de l’Atacora et de la Donga a révélé que les prix pratiqués sur le terrain dépassent largement ce plafond, allant jusqu’à 92 000 francs CFA.
Des pratiques illégales constatées
Malgré les mesures gouvernementales visant à réguler les prix, de nombreux dépôts de ciment à Natitingou appliquent des tarifs supérieurs à ceux fixés par la loi. Cette situation, caractérisée par des pratiques commerciales déloyales, a poussé les autorités à verbaliser les contrevenants et à procéder à la fermeture de certains dépôts.
Les justifications des acteurs
Les gérants de dépôts incriminent plusieurs facteurs pour expliquer cette hausse : le coût du transport ; la lenteur des cimenteries dans la production entraînerait une augmentation des frais de transport, répercutés sur le prix final. L’expiration de la période de subvention aurait également un impact direct sur les prix.
Les conséquences pour les consommateurs
Cette hausse des prix du ciment a des répercussions importantes sur le secteur de la construction et sur le pouvoir d’achat des habitants de Natitingou. Les projets de construction, tant pour les particuliers que pour les entreprises, sont impactés par cette augmentation, entraînant potentiellement des retards et une hausse des coûts.
Les attentes des autorités et des consommateurs
Face à cette situation, les autorités locales et les consommateurs attendent une intervention rapide et efficace pour rétablir une situation normale et garantir le respect des prix fixés par l’arrêté interministériel. Une régulation plus stricte des prix et un renforcement des contrôles pourraient être envisagés pour mettre fin à ces pratiques illégales.