INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE DANS LE MONDE: La Banque mondiale alerte

0
IMG-20210903-WA0013

La Banque Mondiale alerte d’une insécurité alimentaire jusqu’en 2022. L’apparition du virus Covid et ses variants n’ont fait qu’accentuer la situation qui pointait déjà sont nez. La Banque Mondiale alerte et œuvre pour remédier à l’augmentation de l’insécurité alimentaire.

Les conflits dans le monde, la situation socioéconomique, le changement économique font partis de plusieurs raisons de l’augmentation de l’insécurité alimentaire dans le monde. La flambée des prix des aliments de première nécessité dans les pays pauvres ou a revenu intermédiaire a réduit la qualité de consommation chez les peuples.

Les enquêtes rapides par téléphone réalisées par la Banque mondiale dans 48 pays montrent qu’un nombre important d’individus commencent à manquer de nourriture ou diminuent leur consommation. Un apport calorique réduit et une nutrition fragilisée menacent les progrès obtenus sur le front de la réduction de la pauvreté et de la santé et pourraient avoir des répercussions durables sur le développement cognitif des jeunes enfants. Selon le rapport des Nations Unies sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, entre 720 et 811 millions de personnes ont connu la faim en 2020 — soit environ 118 millions de plus qu’en 2019 si l’on prend en compte le milieu de la fourchette de prévision (768 millions). Mais pratiquement 2,37 milliards de personnes (30 % de la population mondiale) n’ont pas eu accès à une nourriture adéquate tout au long de l’année 2020 — une hausse de 320 millions d’individus en seulement un an.

Du fait de la pandémie, le nombre de personnes confrontées ou exposées à une « insécurité alimentaire aiguë » (une situation dans laquelle la vie ou les moyens d’existence d’une personne sont en péril imminent parce que celle-ci n’est pas en mesure de s’alimenter correctement) a considérablement augmenté en 2020-2021 et pourrait atteindre, selon le Programme alimentaire mondial, 272 millions d’individus (a) dans les pays où il intervient.

La faim avait déjà tendance à augmenter avant la pandémie de COVID-19, et celle-ci n’a fait qu’accentuer les effets déjà présents des événements climatiques extrêmes, des conflits et d’autres chocs sur les opportunités économiques. Selon les informations relayées par Matin Libre.

Le Groupe de la Banque mondiale œuvre aux côtés des gouvernements nationaux et de ses partenaires internationaux pour opérer un suivi des chaînes d’approvisionnement alimentaires et agricoles à l’échelle des pays, surveiller la manière dont les pertes d’emploi et de revenu affectent la capacité des individus à acheter de quoi manger et veiller à ce que les systèmes alimentaires continuent de fonctionner malgré les problèmes provoqués par la pandémie.

Noter ce.t post

À propos de cet auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *