INTERDICTION DE PRIÈRE SUR LES VOIES PUBLICS À COTONOU: La réaction à la taille de l’act posé

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La préfet du département du Littoral Alain OROUNLA, interdit les prières sur les voies publics à Cotonou. Une décision qui n’est pas du goût des autorités religieuses du Bénin. Plusieurs acteurs religieux ont enregistré le tacle des mots et réagissent. L’imam de la mosquée centrale de Cotonou, Boukary Moutawakilou Malick intime l’ordre du respect des autorités religieuses

Réponse du berger à la bergère.
Boukary Moutawakil Malik l’imam de la mosquée centrale de Cotonou réagit face à cette décision du préfet du Littoral. «l’humilité, l’honneur, la dignité, la cohésion et l’amour » caractérisent la religion musulmane rappel l’imam dans son propos. Le leader religieux n’a pas manqué de rappeler les irrégularités constatées au cours de l’opération de déguerpissement. « Il y a des immeubles qui sont restés sur la voie et qui n’ont pas été démolis. Ce n’est pas parce qu’on est autorité administrative qu’il ne faut pas respecter les autorités religieuses » s’est indigné l’imam.

Cette décision n’a pas laissée indifférent les imams de Parakou, qui se sentent également concernés.

<>. C’est avec cet adage que L’imam Mouhamed Awali commence à faire savoir que cette décision peut surgir à Parakou du jour au lendemain. Pour lui, << les prières de vendredi ne peuvent pas être un handicap pour le passage des usagers de la voie parce que les vendredis lorsque le sermon commence, la mosquée est à moitié vide et c’est quand la prière même veut commencer que les fidèles commencent par apparaître puisqu’ils intéressent à la prière qu’au sermon. Par conséquent, ceux qui viennent très tôt à la mosquée n’ont qu’à revoir l’alignement de leurs motos et véhicules pour laisser plus de place aux retardataires>> interpelle l’imam Mouhamed Awali.

<< 5 minutes au plus suffisent pour les prières des vendredis>> disait l’imam.

Vue l’affluence des fidèles Musulmans, l’imam clame qu'<> insiste – t- il.

Les imams demandent au préfet du littoral, Alain Orounla de revoir sa décision.

Philippe Okounlola (Stg)

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