JETS DE PIERRES ET DE PIQUES ENTRE MEMBRES DES FCBE: Le cauris perd sa valeur

Le parti politique les Forces Cauris pour un Bénin Emergeant était le parti qui a dirigé le Bénin pendant 10 ans sous la présidence de l’ex-chef d’Etat Boni YAYI. Ce pendant, après la fin des mandats de l’ancien locataire de la Marina un climat tendu a commencé par se faire remarquer quand il a décidé de ne plus être en tête dudit parti. Un climat très tendu entre membres susceptible de conduire le parti les FCBE vers une issue presque fatale.
Le parti FCBE sous les rênes de l’ancien président de la République du Bénin a réalisé des prouesses et la population béninoise a renouvelé sa confiance en votant pour ce parti au pouvoir une seconde fois de 2011 à 2016. Mais après le mandat de Boni YAYI, cette bonne réputation de ce parti n’a pas duré longtemps. Le premier coup de tonnerre au sein des FCBE était la démission du leader charismatique Boni YAYI annoncée par lui-même le 5 avril 2020 dernier.
Cette goute d’eau apparemment semble déborder le vase. Son départ du partit les FCBE a mis les membres dans une ébullition considérable. Ce bouleversement au sein de ce parti a été confirmé lors de la séance de validation des critères de désignation du duo candidat des FCBE à la présidentielle de Mai 2021. Mais la séance s’est terminée en queue de poisson. Une situation qui est en statuquo jusqu’à ce jour mercredi 20 janvier 2021.
Avec ce climat, quelle est la vitrine du parti les FCBE ? Le cauris garde t-il toujours sa valeur ? Le cauris autrefois considéré comme « une communion entre les aïeux et la génération actuelle » et premier parti de l’opposition au régime de la rupture juste après leur règne. « Le Pasteur » Boni YAYI peut-être par une vision a vu venir le chavirement de la barque FCBE et s’en est retiré. Mais les « puissants » du parti notamment Yarou, Hounkpè, Yaya… n’ont pu sauver la barque. En dix ans, toute la considération du cauris était à son diapason mais juste en moins de cinq ans après avoir quitté le pouvoir, la considérable est plombée, plongée dans la boue par les querelles, piques à en point finir. Qui pour ramener cette vraie valeur du cauris; parti béninois ?
Abdou Baky IMOROU & Angélo HOUNDJO
C’est tout de même triste pour la démocratie Béninoise qu’un parti en qui tout un peuple avait placé sa confiance pour conduire ses destinées en soit arrivé là. Toutes choses qui donnent alors raison à l’instauration du nouveau code sur le système partisans qui fait actuellement des émules. Mais s’il n’existait pas,on l’aurait inventé.