JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’INFIRMIÈRE: Les infirmières de l’Atacora entretenues sur l’éthique et la déontologie

C’est Hervé Vihognon Gnansounon, Président du Tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou qui a entretenu samedi dernier, les infirmières et infirmiers de l’Atacora. C’était à la faveur de la célébration en différé de la Journée Internationale de l’Infirmière, placée sous le thème « nos infirmières, notre futur ». À cet effet, l’homme de droit a outillé ces femmes de blouse blanche sur la déontologie et l’éthique de l’infirmier.
Dans son exposé, l’homme de droit a parlé des principes et valeurs qui régissent l’administration. D’après ses explications, il s’agit des principes d’égalité de traitement des usagers, la continuité du service public, le sens élevé de responsabilité, l’intégrité, le professionnalisme et la compétence, la conduite exemplaire dans la vie privée. Il a également saisi l’aubaine pour aborder les règles professionnelles du metier que sont: la loyauté, l’impartialité, l’engagement, la responsabilité, l’assiduité et la rigueur dans l’exercice de son travail et bien d’autres.
Dans un style concis précis et claire, le Président, a dépouillé dans son ensemble les devoirs de l’infirmer. Comme devoirs de la profession, il a énuméré, l’obligation de courtoisie et de l’assistance sociale ou morale à l’égard du malade, le respect de la vie, de la personne, du secret professionnel sauf dérogation légale et des principes de probité, de moralité et de dévouement.
Pas que règles, devoirs de confraternité et autres. Le Président du tribunal a mis un accent particulier sur la sanction des manquements aux règles d’éthique et de déontologie. Pour les sanctions disciplinaires, il a parlé du blâme, l’avertissement, la mise à pied, le conseil de discipline et autres. Dans la même veine, le communicateur a, au niveau des sanctions pénale, évoqué l’homicide involontaire, l’exercice illégal de professions médicales, la violation de secret professionnel, l’administration du sang contaminé par le VIH, corruption et conflit d’intérêts.
Bien avant la quintessence de la célébration du jour, le Directeur de l’hôpital de zone Eloge BOKOSSA, a rappelé les différents contextes, notamment ceux liés aux pandémies, qui ont prouvé une fois de plus que l’avenir de la profession infirmière doit être une préoccupation fondamentale qui mérite d’être discutée au plus haut niveau. Dit-il :« je peux vous rassurer que les autorités sanitaires de notre pays ont pleinement intégré ces préoccupations dans le plan national de développement sanitaire. Des actions à haut impact sont prévues pour améliorer l’offre des soins infirmiers dans notre pays et améliorer les conditions de travail et de vie des infirmiers. De ce fait, chaque infirmier pourra jouir pleinement des fruits de sa profession et offrira à ce coup sûr des soins infirmiers de grande qualité ». Il a aussi indiqué combien l’avenir de cette profession dépend également de la capacité de chaque infirmière et infirmier à faire entendre sa voix et d’être non seulement en première ligne des soins, mais aussi en première ligne du changement qualitatif.
À l’occasion, les infirmières et infirmiers du département ont aussi partagé des moments festifs dans une ambiance bon enfant.