JOURNÉE MONDIALE DE LA CONTRACEPTION: Les femmes entre interruption de grossesse et infidélité

Ce 26 septembre 2021, le monde a célébré la journée dédiée aux différentes méthodes de contraception mises en place pour limiter les risques des rapports sexuels non protégés. Pour cette quatorzième édition, les structures en charge de ce volet de vie humaine dont l’Agence Régionale de Santé et l’Assurance Maladie de Normandie se sont affairées avec pour objectifs d’informer au mieux les jeunes sur les différents moyens et les différentes méthodes de contraception de même que les risques liés aux rapports sexuels non protégés.
Au départ, l’ambition était noble : permettre aux jeunes de vivre une sexualité sans risque et limiter le nombre de grossesses non désirées. D’après les statistiques de l’Agence Régionale de Santé, un quart des jeunes de 15 à 24 ans a sa première relation sexuelle sans contraception. Mieux, cette même agence nous renseigne qu’en France et ce en 2019, plus de 7 000 avortements ont eu lieu chez les filles de moins de 18 ans. Pour limiter ces pratiques, une journée internationale est décrétée pour sensibiliser cette couche de l’utilité de la contraception.
Il s’agit d’un objet, d’une substance dont le but est d’empêcher une grossesse et regroupe tous les moyens temporaires et réversibles pour éviter une grossesse. Et justement, l’Organisation des Mondiale de la Santé a suggéré l’usage des pilules de contraception d’urgence afin d’éviter les grossesses non désirées ou à la rupture accidentelle des préservatifs. Aujourd’hui, toutes les femmes en âge de procréer vont dans les centres retenus pour la cause afin de se faire injecter de ces produits pour ne plus tomber enceinte.
Parfois avec le consentement de leur époux, elles s’y rendent pour interrompre sur une durée, la grossesse. Par contre, certaines femmes en auto démocrate, vont l’implanter pour ne plus concevoir sans le consentement de leur époux. Nous avons joint, Dame Adèle au Togo qui affirme l’avoir fait pour ne plus concevoir. « Je tombe trop vite grosse alors pour l’éviter, j’ai adopté la méthode de contraception il y a deux ans… » précise-t-elle. Même s’il s’agit d’une bonne nouvelle ou du moins une solution à son problème, il n’en demeure pas des moindres quant aux conséquences qui selon les spécialistes de la santé vont en découler. Selon les précisions du site le figaro.fr, la pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC et ce avec l’âge et surtout après 35 ans.
Cela, Dame aux initiales A. S. joint dans le Mono au Bénin, l’ignore. Avec son implant dans le bras ; un petit bâtonnet cylindrique en plastique de 4 cm de long et de 2 mm de diamètre, qui diffuse directement son contenu dans le sang et supprime l’ovulation pendant plusieurs années, n’a plus besoin de s’inquiéter d’une quelconque grossesse. Avec elle, le témoignage reste émouvant. « Mon mari n’est pas avec moi au pays et chaque fois que j’ai envie de faire l’amour, je me sens contrainte de tourner vers un autre homme. Aussi, je sais qu’il n’y aura pas de grossesse. Certes, il n’est jamais facile à une femme de tromper son mari mais à cause de la distance et de la sécurité pour ne plus concevoir, je m’adonne à cela. »
Là, l’idée première de lutter contre les grossesses non désirées sera révolutionnée pour accoucher malheureusement de l’infidélité dans les couples africains. Peut-être que les hommes de Dieu aussi trouveront un mal en la chose car selon les saintes écritures, Dieu a créé l’homme et le recommande de se multiplier. Il est bien d’avoir des moyens de lutter contre la grossesse. Mais il serait encore plus mieux de sensibiliser à l’occasion de cette journée sur les inconvénients de ces méthodes et mieux agir sur la psychologie des femmes pour ne pas verser dans les travers de cette pratique.