JOURNÉE MONDIALE DE LA MUSIQUE: Le slam, la musique des mots

Ce Lundi 21 juin, le monde porte son attention sur la musique quelle qu’elle soit. Il s’agit de la fête de musique, fiesta de la musica ou World musique days. En marge de cette célébration, nous nous sommes rapprochés du jeune talentueux slameur Abdou-Gafarou IDRISSOU, Étudiant en instance de soutenance en Linguistique Anglaise à l’Université de Parakou, connu sous le nom d’artiste EL-GAF LE PRO. Découvrons qui il est
BBN: Depuis quand faites-vous le slam et pourquoi avez-vous choisi le slam?
Au départ j’écrivais des trucs que je qualifiais de textes de 2012 à 2015 sans jamais monter sur une quelconque scène. Ensuite cela a continué après mon Bac jusqu’en fin 2016 où je peux dire que j’ai véritablement commencé par Slamer.
Pour votre question suivante disons tout simplement que c’est le SLAM qui m’a fait son SALAM et m’a choisit.
BBN: Quelle est la petite histoire (ce qui vous a poussé à faire du slam)
Waouh… Au départ, je faisais du théâtre depuis le primaire et ensuite du « RAP » une fois au collège. Mais j’étais plus passionné par les écrits et la beauté qu’ils peuvent ressortir. Ensuite en 2013 j’ai rencontré un ami sinon un frère dénommé Zoulkifl qui m’a fait découvrir Grand Corps Malade et à partir de ce instant le Slameur en moi s’était réveillé. Aussi, ce qui m’a poussé à faire du Slam c’est la beauté de cet art et l’aisance dans laquelle il arrive à faire parler de tout se résumant à cette petite citation : » Le message prime, mais l’éthique et l’esthétique s’expriment. » Citation d’un illustre personnage en l’occurrence moi (Sourire)
BBN: Comment arrivez-vous à y parvenir? À trouver les mots et ne pas toujours se répéter partout?
C’est une question d’inspiration. Et à toute personne qui s’investit corps et âme dans une chose, elle vient naturellement.
BBN: Votre entourage vous trouve comment? Que pensent-ils de vous?
Tous ceux qui me connaissent en vrai comme partiellement, m’apprécient à ma juste valeur.
BBN: Sortons du cadre professionnel: êtes vous marié?
Pas pour le moment
BBN: Quelle couleur préférez vous?
Je préfère la couleur BLEUE aux autres. C’EST une couleur assez mystérieusement sublime.
BBN: À Parakou, comment trouvez-vous le slam? Est-il bien payé, les gens aiment?
Parakou est plein d’incroyables Slameurs plus talentueux les uns que les autres. Et si le Slameur n’est pas bien payé c’est parce que les gens ignorent la complexité de son art facile. Mais le public bien qu’il n’y soit pas habitué l’apprécie de mieux en mieux et notre mission en tant que Slameurs est d’arriver à faire accepter le Slam par tous.
BBN: Ce lundi c’est la journée internationale de la musique. Comment célébrez vous cette journée?
À vrai dire j’observe depuis mon coin. Car le pays est compliqué.
BBN: Avez-vous quelque chose à préciser?
Je tiens sincèrement à vous remercier pour l’intérêt que vous avez porté à ma personne, c’est plus qu’un honneur pour moi. Et le message que je souhaite envoyer au public Parakois qui est le meilleur des publics, est de plus encourager les artistes car l’art n’est pas du tout facile. Et si l’art fait vivre, vivre de l’art fait vivre des vies ivres.
BBN: (Sourire…) Merci de nous avoir reçu