JOURNÉE MONDIALE DE L’ÉLIMINATION DE LA PAUVRETÉ: Les finances du commun des mortels fulmunées par le Covid

L’effet foudroyant de la pandémie du corona virus sur l’impasse économique est colossal au Bénin et partout dans le monde. Ce dimanche 17 octobre, l’Assemblée Générale des Nations Unies a instituée la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, une journée qui met l’accent sur les efforts fournir pour les luttes que mènent ceux qui vivent dans la misère. Selon les Nations Unies 734 millions de personnes vivent encore dans l’extrême pauvreté. Cette journée remonte au 17 octobre 1987.
C’est une confirmation à travers un rapport publié par la Banque Mondiale en octobre 2020 qui énumère les conséquences de la pandémie du Covid sur la réduction de la pauvreté à l’occasion de cette journée. Mais en raison de la crise sanitaire liée au Covid 19 qui secoue sans cesse l’humanité, la population pauvre est plus exposée au conséquences.
Rachidi YOROU, un économiste élucide: « Il y a au-moins entre 71 a 100 millions de personnes qui vont basculer dans la pauvreté extrême. Selon la Banque Mondiale en juin passé, avec moins de deux (02) dollars sensiblement égale 1000 FCFA par individu. Ce qui veut dire que la Covid a des effets néfastes en commençant par l’éducation que par exemple selon le PNUD 60% des enfants non pas accès a l’éducation pendant ses périodes de crise ».
Selon ses dires, cette pandémie a impacté plusieurs couches de la société. « Il y a certaines personnes qui n’ont plus accès au centre de santé, à la nourriture, au vêtement, au niveau urbain c’est la baisse de revenu. Et si vous n’avez pas de revenu vous ne pouvez en aucun cas satisfait certains besoins. Au Bénin , plus de 90% des travailleurs sont dans l’informel et qui ont vu les revenus chutés ou carrément d’autres sont licenciés» a ajouté YOROU
La maison est déjà en feu mais les dégâts peuvent être limités. Il y a d’espoir pour réduire la pauvreté par ce temps de Corona virus estime l’économiste et préconise une piste de résolution « il y a la relance avec aussi l’appui des autorités ou des subventions, il faut des réactions énergiques internationales et aussi nationales. Donc il va falloir que les subventions jaillissent, il faut que l’État également accentue l’accompagnement, les Banques doivent reprendre les prêts c’est-a-dire les microcrédits par exemple ».
La pauvreté selon la Banque Mondiale et le programme des Nations Nations Unis pour le développement est la situation d’une personne qui vit avec des revenus maigres et à peine parvient à avoir certains besoins dont l’alimentation, la santé et l’éducation.
Hector Q.C. Avih ( Stg)