LIBÉRATION DES PLACES PUBLIQUES AU BÉNIN: Et si on faisait comme le Togo?

0
IMG-20210827-WA0007

 »On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs »: dit on. Après le déguerpissement il s’avère prépondérant d’occuper les espaces libérés pour l’esthétique dans la ville de Parakou. Cela nous fait songer à l’aspect du Togo un pays voisin qui a mis à profit ses espaces pour faire des cultures maraîchères. Le maraîchage représente une activité économique très importante.

La nature s’invite en ville. Avec la tendance du jardinage urbain, on assiste de plus en plus à la végétalisation des zones urbaines. Les motivations sont diverses : l’envie de renouer avec la nature, le plaisir de jardiner pourrait devenir un loisir pour les jeunes. Cette pratique offre de nombreux avantages et est accessible plus facilement qu’on ne le croit.

La production marchande des légumes est réalisée dans plusieurs secteurs : le maraîchage et le secteur légumier. S’y ajoute celle des jardins qui assurent l’auto-approvisionnement d’une partie de la population. Il est évident que les légumes issus de ces différents secteurs sont à la fois complémentaires et concurrents au stade de la consommation. Le Togo a été très intelligent d’utiliser les espaces libres pour en faire du jardinage. En effet cela constitue non seulement des espaces verts bien aérés mais aussi un travail pour des jeunes chômeurs.
Comment obtenir de si beau jardin urbain?

Les places libérées sont déjà un atout alors aussi petit soit-il, il est tout à fait possible de l’aménager pour en faire un joli coin de verdure. L’on peut y cultiver des fines herbes, des légumes, des fleurs, des carottes, oignons… Selon la surface disponible et la plante à cultiver, les contenants peuvent être des pots, des bacs, ou encore des jardinières. Les idées ne manquent pas pour donner vie à ses zones délaissées où habitent que des mauvais herbes aujourd’hui.

De plus, il existe également ce qu’on appelle des jardins partagés. Ce sont des espaces verts conçus et cultivés par plusieurs personnes habitant une même ville. Ces jardins peuvent être installés dans n’importe qu’elle emplacement de votre choix, suffit-il que l’espace y est et le Bénin en possède déjà. Ça peut être en bas d’un immeuble, sur un toit, ou sur une parcelle de terrain entre deux bâtiments; pas besoin de savoir jardiner pour en faire partie. C’est accessible à tous et beaucoup de jeunes seront intéressés et bien nous voilà sur une descente réduction du chômage dans la ville de Kobourou et pourquoi pas dans le Bénin en général.

Au Bénin, ses espaces délaissés sont susceptibles de servir de ghetto pour la délinquance si nous n’agissons pas vite ceci cèdera plus davantage la place à l’insécurité. Ce qui représente un danger pour la population. À titre illustratif, l’ancien marché kobokobo est remplit de broussailles. C’est très difficile d’emprunter cette voie puisque cette dernière reste impraticable et ne rassure d’aucune sécurité déjà aux environs de 19h.
Qui va vouloir emprunter une voie ou des braquages ont eu lieu? Cela donne à réfléchir alors que cette place par exemple pourrait être utilisée pour des plantations vertes c’est-à-dire faire de la culture légumière sera très bénéfique. Pourquoi ne pas en profiter.

Plusieurs avantages sont liés à cela.
Il faut savoir que les espaces verts contribuent à améliorer la qualité de l’air, ils nous permettent de mieux respirer. Aussi, les jardins verticaux permettent de réguler la température des bâtiments, ce qui réduit l’accumulation de chaleur. Ils peuvent aussi atténuer l’écoulement des eaux de pluie sur les bâtiments.
De plus, non seulement le jardinage urbain favorise également la biodiversité et l’équilibre naturel écologique mais aussi pour nous de créer des liens sociaux en favorisant les rencontres intergénérationnelles et interculturelles.

Les jardins communautaires représentent un lieu convivial et d’éducation à l’environnement pour petits et grands. Ils favorisent l’insertion des personnes handicapées ou en difficultés et peuvent être à l’origine de rencontres formidables et de grandes aventures humaines. Ceci parce que de nos jours ces types d’individus semblent être abandonnées dans la société ce qui sème de regret chez nombreux d’entre eux. Sur le plan sanitaire par exemple, cultiver son propre potager permet de manger mieux, bio et local. Produire soi-même ses fruits et légumes aide à maîtriser ce qu’on met dans nos assiettes, du moins une partie. Il faudra juste adapter les cultures au climat de votre région.

Esthétiquement parlant et pour finir , un peu de verdure au centre ville peut redonner un nouveau visage à un quartier triste et gris. Le jardinage urbain permet d’allier l’utile à l’agréable. Vivons le paradis sur terre et Parakou pourra en être le berceau.

Hector Q.C Avih (stg)

Noter ce.t post

À propos de cet auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *