LUTTE CONTRE LA MALADIE D’ALZHEIMER: Une pathologie incurable (un oubli accéléré de soi)

0
IMG-20210922-WA0027

« On oublie ce qu’on a besoin de se rappeler et on se souvient de ce qu’il faut oublier » dixit Cormac. L’oublie est la cessation de la mémoire que l’on avait. Il s’agit d’une action involontaire qui suppose cesser de conserver dans la mémoire une information qui avait été acquise. Mais l’oublie à long terme accéléré est un signe précoce de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une maladie neuro dégénérative c’est-à-dire l’Atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles qui conduisent à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne.
La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des démences du sujet âgé et touche 23% de la population après 80 ans. Après 65 ans, elle concerne environ deux fois plus de femmes que d’hommes. Elle va naturellement et progressivement développer des facultés d’adaptation notamment la mobilisation de certaines zones du cerveau et l’utilisation de pense-bêtes.
Les symptômes évoluent dans le temps et l’évolution est variable d’un individu à l’autre. Il peut s’agir de troubles du langage, de difficultés à effectuer certains gestes; de la perte de la reconnaissance des objets ou des personnes ou encore de la perte des fonctions exécutives, c’est-à-dire de la capacité à adapter son comportement à un contexte donné.
Les causes précises de la maladie ne sont pas identifiées, mais les travaux de recherche en cours sur le sujet permettent de mieux en connaître les mécanismes biologiques. Sur le plan physiopathologique, la maladie d’Alzheimer est caractérisée par l’association de 2 lésions neuropathologiques cérébrales à savoir les dépôts extracellulaires de protéine beta-amyloïde et les dépôts intracellulaires de protéine tau. Ces lésions vont progresser au fil du temps de la région hippocampique vers l’ensemble du cortex cérébral expliquant la progression des troubles. Il existe des facteurs génétiques qui augmentent la susceptibilité d’une personne d’être atteinte de la maladie d’Alzheimer, et des formes familiales héréditaires rares qui se caractérisent notamment par une survenue à un âge plus précoce. Concernant les facteurs environnementaux, ils englobent classiquement les facteurs socio-démographiques comme l’âge, le niveau d’étude, les facteurs liés au mode de vie comme la pratique d’activité physique, les habitudes alimentaires, la consommation de tabac, d’alcool ainsi que certains facteurs biologiques modifiables au cours du temps tels que l’hypertension et le diabète.
Les facteurs environnementaux sont évitables en adoptant une bonne hygiène de vie alimentation équilibrée, activité physique et réduction du tabagisme. Les connaissances actuelles orientent vers une prévention de la maladie d’Alzheimer par le contrôle des troubles cardiovasculaires et leurs facteurs de risque notamment l’hypertension, le diabète et le tabagisme. Ne dit –on pas que ce qui est bon pour votre cœur est bon pour votre cerveau ?
Actuellement, il n’existe pas de traitement médicamenteux permettant de guérir la maladie d’Alzheimer. Les traitements actuels ont une efficacité très faible, inconstante et limitée dans le temps. Ils comportent un risque d’effets indésirables graves, augmentant avec la durée du traitement. Existe-il pour Homme un bien plus précieux que la santé ?
Alors s’il n’y a pas de traitement médicamenteux permettant de guérir cette maladie, il ne faut par ailleurs pas négliger la survenue d’effets indésirables consécutifs à la prise de certains médicaments comme les somnifères car ceux-ci peuvent être responsables de confusion, de chute. C’est pourquoi Salim Boudiaf soutient en affirmant que «  la santé est hypocrite, elle notre corps, mais à tout moment peut lui causer des torts ».

Noter ce.t post

À propos de cet auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *