MAÎTRISE DES SITUATIONS D’APPRENTISSAGE EN SITUATION DE COURS: Quand les élèves apprennent pour les points

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On ne va pas à l’école pour être un analphabète. Mais pour plutôt déchiffrer les lettres afin de retenir l’histoire qu’elles véhiculent. Mais très souvent au Bénin et mieux à Parakou, c’est à croire que les jeunes apprenants vont à l’école juste pour remplir une formalité.

Dans les écoles primaires comme secondaires, les responsables de ces établissements d’enseignements, déplorent le niveau des apprenants. Certains écrivent au son et d’autres même pas un paragraphe sans faute d’orthographe, de conjugaison… Mis à part ce déboire, il est aussi légion de remarquer que les notions à eux inculquées par leurs enseignants, tombent sur une terre stérile et aride. Pourtant, l’historien Joseph Ki-Zerbo a affirmé qu’:  » aucun peuple ne peut vraiment affronter son avenir sans avoir une vision de son propre passé ». Cette citation, amène nombres de personnes à demander ce que deviennent les enseignements ou histoires qu’on leur apprend en classe.

« On nous a appris ça mais j’ai oublié ». Voilà le groupe de mots qui fréquemment sortent du bout des lèvres des élèves, apprenants et même des étudiants de nos jours. Nul ne peut affirmer que le Bénin, ex Dahomey ne dispose pas d’histoires tant politiques que culturelles. Mais le problème qui gangrène l’épanouissement des apprenants est l’oubli, juste après les révisions pour les interrogations ou devoirs.

Une nouvelle étudiante ayant requise l’anonymat nous affirme sans rancœur qu’elle a oublié ce qu’elle a appris pour obtenir son Bac de cette année 2021 sous prétexte qu’elle a d’autres idées qui taraudent son esprit. Certes, l’oubli fait partie des éléments constitutifs de l’homme. Plus vous oubliez, mieux vous vous souvenez nous informe la philosophie. Mais si cet oubli devient fréquent et même de nature à oublier ses origines, il urge que des solutions soient trouvées.

Entre la génération actuelle et celle des années antérieures, la différence est net. Rapprocher d’un ancien fonctionnaire d’État; donc aujourd’hui à la retraite, il nous donne sans hésiter la date notamment le jour, le mois et l’année de sa prise de fonction et mieux dans quelles conditions il a pris fonction. Pourtant, quelqu’un qui fraîchement vient d’être déclaré étudiant oublie déjà les acquis antérieurs.

Par ce constat, tout porte à croire que les apprenants du 21è siècle étudient juste pour aller en classe supérieure. D’ailleurs un tri des apprenants sur la genèse de la fête de l’indépendance que le Bénin célèbre ce 1er août, nous a confirmé que les déboires sont assez. « Euh…je ne me rappelle plus. Au fait, le Bénin devrait se libérer de la France… » nous ont-ils en parti affirmé.

Or une situation d’apprentissage est consacrée sur l’histoire du Bénin et pourtant rien ne reste. À cette allure, à quelle type de gouvernant laisserons-nous le pays? Très souvent, l’on se souci de quel type de terre nous voulons laisser aux progénitures à cause des changements climatiques dûs à nos pratiques. Mais jamais, personne ne se demande quel type d’enfants voulons-nous laisser à la terre. Triste et déplorable. Mais on dit souvent : » il n’est jamais tard de bien faire. » Les sachants doivent aussi se pencher sur cet aspect de la chose pendant ce temps de repos, pour qu’à la reprise, la pente soit redressée.
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