MALVERSATION FINANCIERE DANS LES INSTITUTIONS DE L’ETAT: Sous Talon 2 ça vole gros !

Le Bénin depuis un moment, traverse une vague de tempête qui emporte les cadres du pays. Il s’agit du détournement des fonds publics, des malversations financières dans plusieurs structures de l’Etat. Pendant que Talon clame le social et place son second mandat sous le ‘’hautement social’’, d’autres fonctionnaires placent leurs structures ou postes sous le ‘’hautement personnel’’.
Le grand scandale qui fait dresser les cheveux sur la tête de tous les béninois est celui de 13,6 milliards de Francs CFA à l’ANaTT. Les citoyens béninois et même ceux des autres pays sont restés ébahis à l’annonce de l’information. Pendant que les denrées alimentaires galopent de prix, les pauvres citoyens s’acharnent pour se mettre en règle vis-à-vis de la loi en ce qui concerne l’immatriculation de leur véhicule ou moto, les responsables en charges prennent le luxe de se faire maître des revenus.
Apparemment, la vigueur du Chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption et l’impunité n’effraie guère ces responsables. Mais comme il y a toujours un jour pour le propriétaire, le conseil des ministres du mercredi 7 juillet a mis à nus ces chefs.
Cette information en tout cas, les béninois attendent de voir la fin qui lui est réservée. Mais il ne s’agit pas que de l’ANaTT. Raoul Gnonlonfoun, impliqué dans l’affaire SOGEMA lui aussi, est pris la main dans le sac. Quand on s’y flotte, on s’y pique dit-on. Selon les informations relayées par le site beninweb, après son audition à la CRIET, il a été placé sous mandat de dépôt et conduit immédiatement en prison.
Un autre audit dans la commune de Djidja entre 2016 et 2021, révèle de graves irrégularités financières. En effet, l’inspection générale des services du trésor a constaté dans la commune à travers l’inventaire et les informations au livre journal caisse, un déficit de 73 455 124 f. Pour l’heure, le trésorier communal dont son nom n’est pas encore cité est en cabale.
Nul ne peut braver l’autorité sans être impuni. Les malversations financières pleuvent dans nos institutions et l’on se demande pourquoi une telle résurgence sous celui que l’on voit d’anti corruption.Yaovi Angélo HOUNDJO