MAUVAISE CONDUITE DANS LA CIRCULATION: Parakou, un gros village en la matière

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La troisième ville à statut particulier du Bénin semble être très loin des réalités d’une bonne conduite. À l’image d’un gros village, la vitrine de Parakou en matière du respect des codes de la route est très sombre. La vitesse en ville, le passage au rouge dans les feux tricolores, les injures en circulation, la conduite dans le contre-sens, tendre le bras en lieu et place des clignotants, non respect des panneaux de signalisation; sont autant d’infractions routières qui émaillent la cité des kobourou au quotidien.

À Parakou, plusieurs usagers de la route foulent aux pieds le code qui régit la circulation. Sur le terrain de reportage, l’expression
« la circulation à Parakou » est prononcée par plusieurs personnes. Une expression qui, selon eux, signifie que la circulation à Parakou n’est pas pareille à celle d’ailleurs au Bénin parlant des infractions des codes de la route.
Pour en témoigner, un nouveau conducteur de taxi-moto Ludovic Kpatakou venu de Cotonou estime : « À Parakou ici les gens sont bizarres en circulation. La plupart ne respectent même pas le code. Quand je suis en circulation j’essaye de me sauver si non ils vont me percuter. Il y a deux jours, je clignotais avant de virer et un motocycliste m’a dit imbecile,  »chégé »( insulte en langue nationale) que pourquoi moi je n’ai pas tendu mon bras avant de tourner. Donc moi je demande aux collègues conducteurs de taxi-moto et à tous les parakois d’être civilisés. À Cotonou où j’ai quitté, la circulation est plus dense mais il y a moins d’accident qu’ici à Parakou. »

Pour le conducteur de taxi-moto, l’épopée de la cité des kobourou en matière du respect des codes de circulation est décevante.

Nonobstant le combat titanesque de la Police Républicaine, certains usagers ne semblent pas être féru des bonnes pratiques. Néanmoins le combat est loin d’être terminé. Comme leur Credo l’impose, les usagers indélicats sont sous le feu des projecteurs de la police Républicaine en vue de maintenir l’ordre. La situation est préoccupante et la fin de de ces infractions routières n’est pas encore identifiée.

Dans l’espoir de dire adieu à ce taux élevé d’accident de circulation à Parakou; soit au moins deux morts par jour du propos du Chef annexe CNSR zone nord, les populations et la police Républicaine devront donc conjointement jouer leurs partitions. Ils sont l’Alpha et l’oméga dans la résolution de ce problème dans la cité des Kobourou.

Dans un village, tout va et vient sans aucun contrôle. Dans la troisième ville à statut particulier du Bénin, les usagers pensent que tout est permis en circulation. C’est dans la seule ville où, selon notre constat lors du reportage, un Chauffeur peut menacer son second de mort sans aucune poursuite. Ils disent: « je vais te tuer et l’assurance va s’en charger ». Faut-il tuer parce qu’on a son véhicule assuré? Au delà de tout, nous sommes tous des êtres humains bien différents des animaux. La raison et la conscience doivent être notre guide en circulation à Parakou

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