MONDE ÉDUCATIF AU BÉNIN: Que devient le MESTFP sous Mahougnon KAKPO ?

Depuis le début de l’année scolaire 2020-2021, le système éducatif du Bénin est en proie de plusieurs maux qui minent son plein épanouissement. De la question d’aspiranat en passant par l’interdiction de toute sorte de châtiment corporel, c’est désormais le tour de manque d’enseignants dans les matières clés du secteur
Cela n’est plus un secret. Le premier devoir surveillé du premier semestre n’a pas fait l’unanimité dans certains collèges. Pour manque d’enseignants dans les matières scientifiques, certains apprenants n’ont pu jouir de leur droit.
Outre ce mal en vogue, les enseignants aspirants qui ont servi au cours de l’année scolaire 2019-2020, et qui ne sont pas encore déployés sur le terrain entendent marcher sur le ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. En consortium, ils ont décidé de faire entendre leur ras-le-bol pour faire avaler au ministre KAKPO le goût de leur miel.
Selon le porte-parole des aspirants de 2019-2020, il y a une liste qui avait été publiée, et des professeurs de SVT ont été déployés pour enseigner les mathématiques. Pour Christian Adjago et ses camarades, il s’agit d’une une injustice.
Comment un spécialiste dentiste peut-il traiter la pneumonie ? Cette déclaration du porte-parole des aspirants est bien vérifiée par les propos d’un apprenant en classe de première B au Lycée Matthieu BOUKE de Parakou. Lui, à son tour affirme que leur professeur des SVT est converti en professeur de mathématiques et jamais n’explique les cours. quel résultat devons-nous espérer de ses apprenants dans cette matière au soir de l’année ?
Peut-être que le ministre sait dans quelle série envoyer les professeurs reconvertis.
Le porte-parole des aspirants souligne qu’après la publication de cette liste, le ministre a annoncé un autre test pour le 12 décembre prochain. Mais malheureusement, ce test ne concerne que les professeurs de mathématiques, de physiques, chimie et technologie, et de français. Pour cela, l’autorité leur aurait demandé de ne pas composer.
Apparemment la gestion l’éducation des enseignements secondaires, techniqueset de la formation professionnelle sous KAKPO a du plomb dans l’aile. Le chef de l’État est-il au courant de la gestion de secteur vital du pays ? De toute façon il urge de trouver une solution idoine pour le rayonnement de l’éducation béninoise.
Yaovi Angélo HOUNDJO