MULTIPLES CAS D’ACCIDENTS EN FIN D’ANNÉE : Tout n’est pas l’effet de la sorcellerie

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Au terme d’une année, les cas d’accidents deviennent récurrents dans plusieurs villes de notre pays. A Parakou la voie engloutit, des blessés graves et pour certaines langues, les accidents sont la résultante des bilans que font les pervers chaque fin d’année. Pour certains spiritualistes, il n’y a pas que cela. La ferveur, l’émotion, l’imprudence, la déviance sont parfois facteurs.

À l’approche d’un nouvel an, les cas d’accidents deviennent légions sur les axes routiers. Parakou, Tchaourou, Dassa, Comé, Lokossa… ont été à la page, ce qui sème la psychose au niveau de la population. Pour plusieurs langues, il s’agit d’un bilan que fait le monde spirituel. Mais pour des spiritualistes, on ne peut l’occulter mais la raison reste beaucoup plus l’imprudence des usagers de la route. Selon Fidèle KOUNOUHO, prêtre Fâ à Parakou « il y a des comportements de déviance qui proviennent de cette émotion de voir les derniers jours de l’année. Il y a une ferveur de joie qui accompagne et plusieurs jeunes n’arrivent pas à se concentrer. » Il n’y a pas de feu sans fumée dit-on et pour le prêtre Fâ, « les gens qui sont du monde invisible, profitent de cette agitation du monde des humains pour frapper dur et ceux qui sont malchanceux sont emportés par ce vent de fin d’année. »

Même son de cloche du côté de l’homme de Dieu Jérémie CHABI. Plus en détails, il justifie que « l’année est inanimée, les jours sont les mêmes et c’est dans la tête qu’on pense qu’un jour est différent de l’autre. Les bénédictions de chaque jour dépendent de ce que nous demandons et voulons faire de chaque jour. Il y a des accidents et des morts tous les jours sauf que les autres jours, il y a moins de reportage là-dessus qu’en période de fin d’année. Il y a beaucoup de mouvements en fin d’année ; les gens courent par-ci par-là et ils sont moins prudents et tout ça occasionne des accidents. Tout n’est pas l’effet de la sorcellerie ou de ceux qui veulent faire un bilan de fin d’année quand bien-même il y en a qui doivent faire des rituels ; des sacrifices humains pour des divinités. »

Pour ces personnes ressources, il faut que les usagers de la route prennent conscience : « nous devons savoir qu’à la fin de l’année, nous devons aller vers une renaissance. Se purifier, faire des prières de délivrances… » précise le Prêtre Fâ Fidèle KOUNOUHO. Pour l’homme de Dieu, le Pasteur Jérémie CHABI, « la sorcellerie sévit tout le temps, et nous devons nous armer de prières pour pouvoir aller contre ces manifestations du diable. »

Même si les méchants profitent les fins d’année, la responsabilité de tous est engagée sur nos axes routiers. Prudence et moins de vitesse doivent être notre guide.
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