OPTIMISATION DE LA LOI SUR LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE AU BÉNIN: Louis Vlavonou flagelle la légalisation de l’avortement

0
IMG-20211011-WA0013

Le numéro un des députés Louis G. Vlavonou s’est ouvertement prononcé contre une législation en faveur de l’avortement au Bénin. Le week-end écoulé à travers un atelier à Grand-Popo, le droit à la santé sexuelle et reproductive des jeunes à été au cœur des échanges.

La santé et les droits en matière de sexualité et de reproduction constituent selon le Président de l’Assemblée Nationale du Bénin Louis G. Vlavonou, un ensemble de droits reconnus par le droit positif béninois et par les instruments juridiques internationaux relatifs au droit à la santé sexuelle et à la reproduction auxquels notre pays le Bénin est partie. Cette thématique est une condition sin-qua-non pour rendre les femmes et les filles autonomes.
«Mais lorsqu’on veut décider de façon libre de sa vie sexuelle, il faut en assumer les conséquences », estime également le Président Louis G. Vlavonou. À l’en croire, « lorsqu’une grossesse survient, il faut en assumer les conséquences et ne pas chercher à avorter car l’avortement est la mort d’un tout petit, même si on ne le voit pas dans la mesure où chacun de nous a été comme lui (embryon).

« L’avortement étant la négation de la vie à un enfant, qui sommes-nous pour décider de la vie de quelqu’un et surtout du « tout petit » ? », s’interroge le Président de l’Assemblée Nationale du Bénin pour interpeller ainsi la conscience des uns et des autres.

Toujours dans sa posture catégorique contre une législation en faveur de l’avortement, le Président Louis G. Vlavonou a fait savoir que « L’avortement est aussi la négation du droit d’un enfant à la vie ». « Plus il est petit, plus nous devons le défendre. C’est cela notre devoir en tant qu’élus du peuple. D’ailleurs, les législations antérieures sur les droits des enfants, tant dans le code de la famille que dans le code de l’enfant le recommandent. «Nous devons continuer à aller dans ce sens pour protéger celui qui est sans défense », a-t-il dit en soutenant que « l’avortement est la mort d’un enfant qui provient du peuple, surtout que ce peuple ne nous a pas accordé sa confiance pour le tuer, mais pour le protéger à partir de la protection de ses enfants ».

« L’avortement est une négation de l’égalité entre l’homme et la femme parce que la légalisation sur l’avortement sera l’occasion pour de nombreux hommes d’imposer l’interruption ‘’volontaire’’ de la grossesse à leurs femmes ou à leurs compagnons » conclut-il.

Noter ce.t post

À propos de cet auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *