PROLIFÉRATION DES MOUSTIQUES EN SAISON PLUVIEUSE. Utilité des moustiquaires distribuées.
Depuis le début de la saison pluvieuse, une saison bien critique au plan sanitaire, les populations doivent prendre des dispositions pour lutter contre la prolifération des moustiquaires.
Très souvent cette saison reste une période de recrudescence du nombre de cas de paludisme. Les personnes les plus vulnérables restent les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans d’où la nécessité de l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Car l’insecticide utilisé pour imprégner les moustiquaires est un poison toxique qui empoisonne facilement la vie des animaux. Mais pour bon nombre de personnes, l’utilisation des moustiquaires leur provoque de malaises notamment la démangeaisons, le rhume, la toux, la chaleur etc.
Cependant on observe un taux élevé du paludisme à cause de la prolifération des moustiques en période de pluie. L’eau stagnée derrière les raisons, les fosses sceptiques à ciel ouvert, constituent la matière première. Les moustiques sont des vecteurs du paludisme avec un fort taux de mortalité infantile dû au fait que les plus jeunes enfants ont une défense humanitaire palustre très insuffisant. Avant six mois d’âge, l’enfant est protégé par les anticorps maternels qui l’épargnent du paludisme.
Mais déjà à partir du moment où l’anticorps disparaît du sang de l’enfant, l’enfant devient vulnérable. Ce sont généralement des enfants de six mois d’âge à cinq ans qui subissent ces affres selon le médecin Garia TIKANDE.
Alors comment se prémunir ? Les spécialistes de la santé recommandent: << Il faut dormir simplement sous moustiquaires imprégnées. Au cas contraire il faut acheter des produits certifiés disponibles dans les pharmacies>>.
Le gouvernement béninois, pour lutter contre cette maladie, a procédé à la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action sur tout le territoire. Alors son utilisation à bon escient s’avère nécessaire en cette période de pluie pour, se mettre à l’abri du premier « tueur » qui est le paludisme dans le continent.
Irène TSOGBEDJE