PROPOSITION DE LOI PORTANT SOUSCRIPTION D’ASSURANCE AU BÉNIN: L’assurance n’exempte de la prudence Routière

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Depuis quelques jours, le Bénin semble se mettre sur une autre piste de son histoire socio-politique. De la cherté des denrées alimentaires en passant par les conditions de construction de forage, c’est la loi sur l’assurance en cours d’analyse à l’Assemblée Nationale qui attire les regards vers les Députés. Les cibles visées sont simplement tous les véhicules à moteur c’est-à-dire: les motos, les motocyclistes, les véhicules à trois roues.

La motivation réelle de cette décision est que les accidents de circulation dans le pays sont légions surtout avec les deux roues qui renversent les gens, qui entrent en collision avec les véhicules. Sans engagement, le fautif fuit sous prétexte qu’il n’a pas les moyens pour faire face aux déconvenues.

« La loi va permettre de corriger toutes ces conséquences en indemnisant les victimes des dommages créés par les engins à deux roues », a précisé le député Abdoulaye Gounou.

Bonne idée mais qui ne semble pas résoudre le problème dans le fond. À Parakou par exemple, on entend dire en circulation: « je vais te tuer et l’assurance va s’en charger ». La vie humaine peut-elle se comparer aux dédommagements d’une assurance? Une question qui nécessite des analyses par les Députés. Au Bénin, le problème ne semble pas être réglé dans le fond. Pour cause, la lenteur qui s’observe dans le dédommagement par les assurances. Une dame ici à Parakou ayant requis l’anonymat nous confie que « depuis près de deux ans où ma moto à subi une destruction dans un accident, le dédommagement au niveau de l’assurance tarde encore à venir. Mieux, ils m’ont dit qu’il ne peuvent pas couvrir tous les frais d’une nouvelle moto. Le peu que je devrais prendre, tarde encore à venir.

« L’autre côté à ne pas perdre de vue et que d’ailleurs le député a souligné c’est la fuite du fautif. S’il arrivait que le fautif ne s’en fuit pas à cause de sa moto assurée, et si la victime décédait, le dédommagement pourra-t-il la ramener en vie ? Non. Assurer les motos oui. Mais rééduquer le béninois et surtout le parakois sur le code de la route semble être meilleur. La vie humaine est sacrée et il faut éviter de la violer. À cette allure de la loi, on dirait qu’elle semble mieux protéger les personnes en véhicules. Car comme l’a dit une langue: « on ne te cogne pas mais c’est ton véhicule qui est cogné et tu t’en sors peut-être avec quelques égratignures ». Qu’en est il du motocycliste?

La prudence doit être de mise en circulation et surtout circuler pour se sauver et sauver des vies en évitant les excès de vitesse, passage au rouge dans les feux tricolores et bien d’autres.
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