RESPECT DU CODE DE LA ROUTE AU BÉNIN: Parakou, l’enfant malade du septentrion

Triste constat des actes decevants. Il s’agit du code de la route qui est bafoué à Parakou au quotidien. Au levé du soleil, il n’est pas évident d’avoir la certitude de sortir et de rentrer sain et sauf. Si oui, c’est une grâce et il faut en remercier Dieu.
C’est à croire qu’on est dans la cour du Roi Pétaud. Tout va et vient sans aucun respect des bonnes règles de conduite. Aucun respect des feux tricoles. Des usagers qui créent des accidents dans le même couloir de circulation ; de mauvais dépassements et pour corroborer leurs actes d’incivisme, ils insultent.
À Parakou dans la circulation, c’est le fautif qui injure plus et très vite. Est-il en train de chercher raison dans une erreur commise? Pour plusieurs fois, nous avons vu des gens commettre une contravention, ensuite un délit. À peine ils passent au rouge dans les feux tricolores, ils vont cogner un autre usager pour qui, le feu est au vert.
C’est le quotidien du parakois. Les agents du CNSR et de la police républicaine se battent corps et âme pour faire respecter le code mais hélas.
Ne dit-on pas souvent: « au grand problème les grands moyens » ? Oui la Mairie a essayé, le Centre National de Sécurité Routière et la Police Républicaine ont essayé peut-être sans réussite parfaite. Alors l’État central qui se doit de protéger ses citoyens des réfractaires qui au quotidien n’ont aucun doute d’enfreindre à la loi, doit se pencher sur cette affaire pour qu’il ne perde au moins par jour deux de ses braves citoyens.