RESTAURATION DE L’ÉQUITÉ À L’ÈRE DE COVID-19 DANS L’ÉDUCATION DES ENFANTS: EDUCO se fixe des défis

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Pour l’ONG, les 5 défis à relever en matière d’éducation sont désormais les suivants : inverser la tendance à la hausse des abandons scolaires, garantir la qualité de l’apprentissage, éviter de nouvelles inégalités dans l’éducation, maintenir les écoles ouvertes et apporter un soutien socio-émotionnel aux enfants.21 janvier 2021.- À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation qui sera célébrée dimanche, l’ONG Educo avertit que la COVID-19 met en danger le droit des enfants à l’éducation.

« Les conséquences économiques et sociales de la pandémie font qu’il est difficile pour des millions d’enfants dans le monde d’exercer leur droit à l’éducation. Il faut bien savoir que l’éducation n’est pas un service mais un droit, et qu’en tant que tel, il doit être garanti. C’est pourquoi les gouvernements doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour que ce droit soit effectif »

Pilar Orenes, Directrice générale d’Educo.

L’organisation affirme que l’arrivée de la COVID-19 a provoqué une urgence sans précédent dans le domaine de l’éducation et a aggravé les inégalités éducatives existantes qui touchent spécialement les enfants les plus vulnérables. Face à cette situation, l’ONG avertit que la possibilité qu’une éducation inclusive, équitable et de qualité soit garantie d’ici 2030, comme les États s’y étaient engagés au niveau international, aura du mal à se concrétiser.

C’est pourquoi Educo considère qu’à l’heure actuelle et en raison de la pandémie, les 5 défis en matière d’éducation que la société doit relever et en faveur desquels les gouvernements sont tenus de s’engager sont les suivants :

1•) Inverser les taux d’abandon scolaire qui ont augmenté en raison de la pandémie ;

2•) Garantir la qualité de l’apprentissage ;

3•) Éviter de nouvelles inégalités dans l’accès à l’éducation, afin que les enfants disposent des mêmes opportunités, maintenant et à l’avenir ;

4•) Ouvrir les écoles chaque fois que cela est possible ;

5•) Offrir un soutien socio-émotionnel aux enfants dans l’environnement éducatif.

« Nous devons travailler pour que tous les enfants qui ont quitté l’école depuis la fermeture des centres éducatifs se remettent à étudier. Les raisons qui les poussent à abandonner leurs études sont nombreuses. Certains se voient obligés de travailler parce que la situation économique de la famille s’est détériorée, d’autres n’ont pas d’internet ni d’outils ou de matériel pour suivre les cours partiellement dispensés à distance. Cependant, l’abandon scolaire affecte différemment les filles et les garçons, ce qui nous impose de mettre en œuvre des stratégies spécifiques, surtout pour les filles »

Pilar Orenes, Directrice générale d’Educo.

Le troisième défi identifié par Educo est celui d’éviter de nouvelles inégalités dans l’accès à l’éducation et de continuer à lutter contre les inégalités qui existaient déjà avant l’arrivée de la COVID-19. L’organisation estime que les mesures à prendre doivent avant tout veiller à ce que l’égalité des chances pour les enfants soit assurée, car celles-ci auront un impact aussi bien sur leur situation présente que sur leurs opportunités futures.

« Un autre défi qui nous semble très urgent est celui de maintenir les écoles ouvertes aussi longtemps que les conditions sanitaires le permettent. Dans la plupart des régions où nous travaillons en Amérique centrale et en Asie, les écoles sont encore fermées. Nous devons faire tout notre possible pour les garder ouvertes et maintenir les cours en présentiel, chaque fois que les conditions sanitaires l’autorisent. Des efforts supplémentaires doivent être déployés à cet égard, sachant que l’école est un espace qui garantit l’équité dans l’éducation. De plus, la fermeture des centres éducatifs a freiné l’apprentissage de nombreux enfants. Mais l’école est aussi un espace de protection où les enfants sont en sécurité et encourent moins de risques de subir des violences de toute nature, telles le travail et le mariage d’enfants, les grossesses chez les adolescentes, la traite, etc. »,

Pilar Orenes, Directrice générale d’Educo.

Enfin, l’ONG appelle à ce que les écoles consacrent du temps et des espaces pour apporter un soutien socio-émotionnel aux enfants, après les difficultés qu’ils ont rencontrées et qu’ils rencontrent encore en raison de la pandémie, comme les problèmes économiques de leurs familles, la perte de relations sociales ou l’incertitude croissante face à l’avenir
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