RETOMBÉES DE LA MÉDIATION SOGLO-YAYI AU NIGER: Etre ancien chef d’Etat n’est pas une fatalité
Pour la plupart des africains, un chef d’Etat détient le pouvoir de tout changer pendant qu’il est aux affaires. Idem, dans la crise diplomatique qui secoue le Bénin et le Niger, deux pays frères. Dans cette affaire, des voix se sont levées pour appeler à la médiation car, le dialogue entre les deux gouvernements n’a vraiment pas connu d’avancée notable. Tchiani, a refusé toute main tendue de Talon pour une sortie de crise. Pour preuve, fin mai, il n’a pas reçu l’émissaire de Talon le Ministre Adambi, porteur d’un message d Président.
Dans cette vague d’incertitude d’une sortie rapide de crise, les deux anciens chefs d’Etat encore en vie, Soglo et Yayi se sont rendus au Niger sur initiative personnel selon leur cellule de communication pour rencontrer le général au pouvoir au Niger.
Après plusieurs jours de séances et d’échanges ayant inclus et le gouvernement de la junte au pouvoir et les anciens chefs d’Etat nigérien, une forte délégation et descendue au Bénin mercredi dernier. D’après un communiqué officiel, le général « a dépêché cette mission à la demande des anciens présidents béninois Nicéphore Soglo et Boni Yayi, avec l’autorisation du chef de l’Etat béninois Patrice Talon » précise Xinhua.
Les répercussions de la médiation entre Nicéphore Soglo, Boni Yayi et le gouvernement nigérien, dirigé par le général Tchiani, sont encore en cours d’évaluation. Malgré une impasse initiale dans les discussions officielles entre les gouvernements du Bénin et du Niger, les efforts des anciens chefs d’État béninois ont ouvert une voie de dialogue. La visite des anciens présidents Soglo et Yayi au Niger a mené à la formation d’une délégation qui est retournée au Bénin pour poursuivre les négociations.
Cette démarche pourrait être un premier pas vers une résolution de la crise, bien que le consensus complet reste à atteindre. La réaction positive du général Tchiani, qui a envoyé une mission au Bénin, indique une certaine ouverture au dialogue, mais la réussite de cette médiation dépendra de la capacité des parties à trouver un accord satisfaisant.
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