SURENCHÈRE ALIMENTAIRE À PARAKOU: 150F désormais pour consommer du pain salé

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Le soleil qui brûle au dessus des béninois n’était pas catholique, mais protestant. Mais depuis quelques heures déjà à Parakou, cette protestation devient plus vive lorsque les Parakois, avec amertume, apprennent que pour pouvoir prendre son petit déjeuner avec du pain salé, il va leur falloir débourser 150f.

La première recommandation divine selon les saintes écritures c’est que: «l’homme mangera à la sueur de son front». Mais depuis peu déjà, avec le paiement des taxes sur tous les produits, la vie devient de plus en plus chère au Bénin et les citoyens trempés dans la sueur, tout le corps entier, n’arrive plus à joindre facilement les deux bouts. Le paradoxe est que plus tout coûte cher, moins l’argent circule, et stagnés restent les salaires.

Dans ce méli-mélo où l’étau de la surenchère se resserre autour des béninois, les habitants de Parakou, eux, doivent désormais payer une baguette de pain salé aussi mince et courte qu’elle soit à 150f. Une cessation de travail, la semaine du 7 mars par les boulangers de Parakou pour: « réglementation de prix de vente du pain », faisait croire à tous qu’au moins le pain sera vendu à 125f mais avec le poids idéal. Malheureusement, aux lendemains de cette cessation, le pain salé passe à 150f l’unité mais avec un poids habituel pire encore, indisponible.

Si on agit sur les produits de premières nécessités, le Parakois et le béninois auront de l’oxygène en abondance dans l’air mais seront suffoqués. Même si les béninois ont faim mais sont heureux, il arrivera qu’à un niveau, la mine sera renfrognée et cet air heureux disparaîtra. Il urge alors que le gouvernement par l’entremise de ses ministres, veille au grain pour détecter qui abuse parmi les opérateurs économiques du prix des produits.

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