TRANSHUMANCE AU BÉNIN: Des voix s’élèvent.

Après plusieurs altercations entre éleveurs et agriculteurs, le gouvernement de la rupture vient d’interdire la transhumance transfrontalière. Une conférence suivie de sensibilisation a été organisée à Pèrèrè ce 27 octobre au profit des agriculteurs et éleveurs.
Pertes en vie humaines, dégâts matériels sont les conséquences enregistrées lors de la période de transhumance au Bénin. Le gouvernement se décide enfin à trouver solution à ce phénomène cyclique de chaque année. C’est dans cette optique qu’il a été organisé une séance de sensibilisation au profit des agriculteurs et éleveurs de la commune de Pèrèrè. Le gouvernement interdit désormais la transhumance transfrontalière et prend l’initiative d’organiser celle nationale.
C’est dans ce cadre qu’une délégation interministérielle composée du ministère en charge de l’intérieur et de la sécurité, du ministère en charge de l’agriculture et de l’élevage, du ministère du cadre de vie et du Ministère en charge de la décentralisation, conduite par Monsieur le Directeur des Affaires intérieures du Ministère en charge de la sécurité Antoine Danssou a rencontré les acteurs communaux de la gestion de la transhumance. C’est la salle de conférence de la mairie qui a servi de cadre à cette rencontre de sensibilisation, qui a connu la participation des responsables d’éleveurs et d’agriculteurs, ainsi que celles des élus communaux dont le maire en personne. Il s’est agi pour la délégation ministérielle d’expliquer le contenu des deux arrêtés réglementant la transhumance au Bénin. À l’issue des communications les participants ont soulevé des préoccupations qui ont toutes trouvé satisfaction.
Le maire de commune de Pèrèrè Abdoulaye Nouhoun Alassane, s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter la séance de sensibilisation.
Nawal AKOBI