ven. Mai 3rd, 2024

PLAINTES LIEES A L’IDENTIFICATION DES PERSONNES AU BENIN: L’ANIP explique et rassure

La révolution digitale de l’agence nationale d’identification des personnes (ANIP), donne du fil à retordre à certains béninois. Cette agence enregistre depuis un certain temps, diverses plaintes des usagers de ses services. Fort de cela, des dispositions sont prises pour corriger le tir et garantir une aisance aux populations.

Outre les difficultés à obtenir le Numéro Personnel d’Identification par certains usagers eux-mêmes et les problèmes de connexion, de code… s’ajoutent le non-retour des messages de confirmation de la demande effectuée et les difficultés d’empreintes. André Zinsougbo maitre soudeur, pour enregistrer ses cartes SIM, voit invalide ses empreintes. « J’ai fait le tour de plusieurs agences de réseaux GSM pour me conformer à la nouvelle donne, mais malheureusement je n’ai pas pu. Ils me disent que mes empreintes ne marchent pas. Fortuitement, je suis venu ici à Nati pour une mission, je me rends dans une agence de réseau GSM et l’opératrice me fait comprendre que mon empreinte ne correspond pas avec mon NPI. Je n’ai rien compris. »

Pourtant, l’obtention du NPI de par son caractère unique, inintelligible et non répétitif implique nécessairement les mesures corporelles dont les empreintes. Rapproché, Dame Antoinette B. l’opératrice d’un réseau GSM confirme les propos du sieur André : « Effectivement j’ai reçu ce cas. Ses empreintes ne correspondent pas à son NPI. Donc je n’ai pas pu le satisfaire malheureusement» se désole-t-elle.

Gestion des plaintes

Pour mieux gérer les plaintes de ses usagers, l’ANIP a intégré l’aspect réclamations et plaintes dans ses services afin de neutraliser et résoudre les tensions et exclusions liées. Sur la question Mariel ATTONDE, Directeur des Systèmes d’Informations de l’ANIP explique et rassure: « nous avons obligation de résultat au niveau des usagers mais cela ne veut pas dire que parce-que le NPI ne correspond pas à l’empreinte qu’il faut accuser l’ANIP. Le premier responsable, c’est d’abord l’usager et c’est à la suite d’une investigation qu’on pourra dire clairement d’où provient le problème. Il pourrait y arriver pour des personnes qui font des travaux champêtres ou qui utilisent des produits à acidité élevée où les empreintes sont beaucoup plus détruites. Cela ne facilite pas l’authentification » a-t-il expliqué. De toute évidence, des mesures idoines sont en train d’être prises pour solutionner ces déconvenues rassure-t-il.

Dispositions pratiques

Au regard des plaintes, l’ANIP a pris des dispositions nécessaires afin de trouver solutions aux usagers. Au nombre celles-ci, le spécialiste évoque l’existence d’une équipe permanente de traitement au niveau de l’agence, des représentations de l’ANIP au niveau départemental (DDIP) et communal (UCIP) habilitées à accueillir les usagers, les aider à la limite de leur prérogative selon la plainte ou à leur donner des orientations. De même, il existe des canaux de transmission des plaintes dont l’appel téléphonique, les SMS, les mails, les courriers et par entretien direct en présentiel à l’ANIP.

Par ailleurs, les différentes plaintes sont résolues dans un délai précis pour soulager les usagers de l’ANIP, soit de 2 à 45 jours selon leurs gravités.

Participants à l’atelier de WURI BENIN à Natitingou (Presse écrite)

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